« La Piñata » : un nouveau projet à Lac-du-Cerf

Publié le 30 juillet 2019 par In Médias

Le 15 juillet dernier, une résidente de Lac-du-Cerf a trouvé preneurs pour une idée d’envergure qu’elle mijote depuis quatre ans : « La Piñata ». Ce projet consiste à convertir le bâtiment vacant de l’ancienne épicerie en un amalgame de trois idées : une école des vieux-métiers, une école primaire alternative et une résidence d’artistes.

Les tentatives pour relancer l’épicerie au cours des dernières années se sont toutes soldées par un échec. Situé au cœur du village, l’édifice affiche de plus en plus un air de désolation. De là est né le projet de La Piñata qui consiste à transformer cet endroit en un lieu communautaire et rassembleur, a fait savoir Hélène Desgranges.
À l’image du nom donné temporairement à l’édifice, La Piñata deviendrait un lieu rassembleur, différent, coloré et original qui accueillerait différentes activités intergénérationnelles alliant le tourisme, le patrimoine, l’éducation, la culture, et les arts.
Les Promoteurs de bonne heure
Au cours de la rencontre destinée à faire connaître ce projet, un comité répondant actuellement au nom des « Promoteurs de bonne heure » (PBH) a été formé. Il réunit 14 personnes membres fondatrices de différentes générations, incluant l’instigatrice du projet.
« Ce sont autant des résidents, natifs ou nouveaux venus à Lac-du-Cerf, que des villégiateurs. Les compétences et les expériences de chacun sont très diversifiées. Nous aurons donc la chance de créer une collaboration très positive en alliant les forces de chacun et chacune, » se réjouit Mme Desgranges.
Mission et premier mandat
Ce comité a pour but d’entamer les démarches pour fonder un organisme d’économie sociale à but non lucratif dont la mission sera de valoriser le milieu de vie à Lac-du-Cerf par la mise en place d’activités et de projets collectifs intergénérationnels.
Dès l’obtention de leur charte, les administrateurs du nouvel organisme auront comme premier mandat de faire évaluer la structure de l’édifice et d’en évaluer le potentiel dans l’éventualité d’un achat.
« L’auto-gestion sera le mode participatif vers lequel évolueront les projets des PBH. La réalisation des projets ne sera pas une partie de plaisir, mais en travaillant en étroite collaboration dans un respect de toutes les idées et en misant sur le sens des responsabilités de chaque individu envers ses engagements et les biens communs, la voie pourrait en être facilitée. La proposition de bannir la hiérarchie et de se doter de noms amusants pour représenter les gens du groupe a déjà de quoi plaire. Leur mission sera de valoriser le milieu de vie de Lac-du-Cerf par la mise en place d’activités et de projets collectifs intergénérationnels », explique Mme Desgranges.
Une école alternative
L’un des volets de La Piñata consiste en un projet porté par des parents du milieu. Ces derniers étudieraient la possibilité de créer une école alternative publique en lien avec la commission scolaire.
Selon les explications de Mme Desgranges, une école alternative permettrait aux familles de Lac-du-Cerf et des alentours d’avoir accès à une éducation évoluant dans un encadrement différent de celle offerte par l’école régulière. Cette école serait à l’image de leurs valeurs tout en respectant le cheminement de chaque enfant. Par exemple, cela pourrait permettre à chaque élève de réaliser sa 6e année à son propre rythme.
« Nous aimerions que les petits puissent profiter de l’expertise des plus vieux en amalgamant cette classe ou école, selon ce qu’elle pourrait devenir avec l’apprentissage des vieux métiers et de la vie en nature, » explique Hélène.

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