Un p’tit gars d’ici qui a fait du chemin

Publié le 30 août 2019 par Kathleen Godmer

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Kathleen Godmer

Journaliste | kgodmer@inmedias.ca

Benoît Shatskoff est né à Mont-Laurier. Il commence la batterie à l’âge de 14 ans. Il était un petit gars passionné qui adore les projets d’équipe. Au cours des années les projets se sont enchaînés. Il va des groupes de sous-sol, en passant par le Cégep de Joliette et l’Université du Québec à Montréal, jusqu’à la récente époque de 10 ans avec GrimSkunk.

Un p’tit gars d’ici qui a fait du chemin

« Je me rappelle du secondaire où j’étais sportif, mais pas compétition, bon à l’école, un peu “straight”, mais curieux. Je devais toujours travailler fort dans tout pour arriver à un certain résultat. Ma passion de la musique s’est installée à l’adolescence avec un cadeau ; une cassette de Def Leppard et le CD de Metallica. Mon oncle m’a fait essayer sa batterie dans le sous-sol de l’église Cœur Immaculé et c’est là que j’ai commencé puisque mes parents m’ont autorisé à avoir un petit ensemble pour mettre dans le sous-sol », a raconté Ben.« J’ai eu plusieurs de coups de cœur, des projets qui se sont enchaînés, des projets qui m’ont déchiré, de projets face auxquels j’ai eu beaucoup d’attentes. Soudainement, GrimSkunk représente la parfaite balance entre plusieurs éléments. Par exemple, le nombre raisonnable de spectacles par année, la possibilité d’avoir des pauses entre les saisons, le grand surpassement de soi au niveau performance comme batteur, la possibilité d’avoir été très créatif sur 2 albums et l’immense chance de pouvoir voyager partout à travers le monde », a expliqué l’artiste.« J’ai la chance d’avoir une merveilleuse conjointe et deux magnifiques enfants qui comprennent et qui acceptent cette façon de vivre. Je dois ajouter que j’ai la chance d’enseigner la batterie à domicile, en cours privés. Je complète avec un 3e élément qui est le volet DJ animation, depuis maintenant sept ans. Je développe tranquillement une certaine passion pour l’immobilier. Je choisis mes batailles. J’estime que le plus grand des avantages demeure d’être présent la semaine pour le train-train quotidien. Pour un papa, tout ça devient une proximité unique avec ses enfants », a mentionné Ben.« Ma passion de la musique demeure, passion qui ne pourra jamais mourir. Tant qu’il y a la santé, il y a place aux performances et aux concerts. Toutefois, un certain virage professionnel s’impose tranquillement pour apporter un meilleur équilibre à la famille. Si j’explorais d’autres avenues, je pense que ce pourrait être un retour en région. Cependant, j’ai souvent imaginé partir à l’aventure en famille, réaliser un genre de projet conciliation voyage-travail. C’est ça qui me fait rêver », a conclu le batteur (photo : gracieuseté).

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