À venir à l’Espace Théâtre : Simplement Jazz
Un somptueux mélange de blues, de soul et de gospel
Le 19 mars prochain, dès 20h à l’Espace Théâtre de Mont-Laurier, Michel Donato, contrebassiste de renommée internationale, et Robert Ménard, guitariste, présenteront un concert digne des plus grands jazzmen de ce monde. Ensemble, ils reprennent des succès datant des années 40 à 60 tout en reproduisant le style de ces époques. Robert Ménard a répondu à nos questions.
Depuis quand et dans quelles circonstances avez-vous décidé de former un duo?
J’ai fait mes études à l’Université McGill en musique à la fin des années 80. J’étais alors l’élève de Michel pendant les cours de Combo (petit ensemble musical) où il enseignait la contrebasse et plusieurs matières. Des années plus tard, je suis devenu son beau-frère après avoir rencontré sa sœur. Vers 2012, on a eu une occasion de jouer ensemble dans un petit restaurant-bar à Montréal. J’étais pas mal nerveux, car Michel a déjà joué avec des grands musiciens comme Joe Pass (guitariste), Oscar Peterson (pianiste) et les meilleurs guitaristes de jazz de l’Histoire. C’est à ce moment-là qu’on a commencé à jouer ensemble. Michel m’a acheté ma première « guit’ ». Pour moi, il a dû trouver que je faisais la « job ». Ce que j’admire le plus chez lui, c’est sa rigueur et sa discipline en acier inoxydable. Il connaît toutes les pièces dans les 12 tonalités, ce qui est phénoménal et extrêmement rare chez les musiciens. Quand je joue avec Michel, il connaît tout le répertoire par cœur.
Comme il y a différentes façons de jouer du jazz, décrivez-nous votre style?
On prend les standards de jazz classique et on les joue un peu « bluesy ». Ce n’est pas un concours de virtuosité extrême, c’est un concours de bon goût et de raffinement. Des belles lignes mélodiques simples, faciles à reconnaître que l’on peut pratiquement siffler en se promenant.
Quelle est votre principale source d’inspiration? Et pourquoi?
On joue les « standards », c’est-à-dire, les pièces de jazz connues, comme « Georgia On My Mind », « Lullaby of Birdland » et tous les grands standards qui ont été joués par les grands jazzmen pendant les années 40, 50 et 60 dans le style de l’époque.
Quel est, pour chacun de vous, la pièce musicale qui vous procure le plus de plaisir à jouer ensemble? Et pourquoi?
« Georgia On My Mind », le fameux standard qui a été popularisé par Ray Charles dans les années 60. Michel trouve que mon « phrasé » est très soul, très blues. Même si je joue du jazz, on sent toujours le côté noir dans ma musique, dans le sens de la couleur de peau. J’ai la réputation de jouer comme un noir et « Georgia » est une pièce très forte du répertoire noir. En général, on sent toujours le gospel dans toutes les pièces qu’on joue. Pour Michel et moi, c’est notre pièce vendeuse.
Lors de votre concert à Mont-Laurier, que souhaitez-vous faire vivre à votre public?
Pendant le spectacle, on communique toujours avec le public. On est deux bons farceurs, Michel est extrêmement drôle. On joue la musique qu’on aime le plus et ça paraît sur scène. Il y a une grande complicité entre Michel et moi à cause de notre famille. Je pense qu’on est rendu à notre 80e concert ensemble.
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