CPE la Fourmilière
Sous le thème des Premières Nations, des activités qui apportent plaisir et connaissances
En septembre dernier, Karine Lapointe, éducatrice au CPE la Fourmilière, a fait vivre une activité des plus originales à son groupe de bouts de choux de quatre à cinq ans. Ayant comme thématique les Premières Nations, l’activité les a emballés, allant même jusqu’à interpeller plusieurs parents.
En effet, même si l’activité de Mme Lapointe a eu lieu en septembre, elle s’en fait régulièrement parler par les parents et encore plus par les enfants.
« C’est une drôle de coïncidence que d’avoir présenté cette activité-là quand on regarde toute l’actualité en lien avec les autochtones qui est sortie depuis. Ça fait cinq ans que je ramène la thématique et ses activités auprès de mes groupes et c’est toujours aussi populaire », a confié l’éducatrice.
La thématique des Premières Nations permet à Mme Lapointe de présenter aux enfants plusieurs activités, toutes liées les unes aux autres, leur donnant ainsi la chance d’acquérir différentes notions sous la forme ludique.
« Le but est d’expliquer aux enfants ce que faisaient ou font les autochtones en comparant avec nos façons de faire à nous. Par exemple la chasse, qui pour eux est une façon de se nourrir et de se vêtir tandis que pour nous, oui, il y a une part de nourriture, mais c’est aussi considéré comme un sport. En leur montrant des peaux d’animaux, on en apprend sur les différents animaux vivants en forêt, on découvre ce qu’est un trappeur et comment il transforme les peaux qui peuvent devenir des vêtements. On regarde ce qui peut être fabriqué avec ce qu’on retrouve dans la forêt. Pour les enfants, l’objectif ultime de se rendre au bout de toutes les activités est de participer à la grande parade parce qu’on a fabriqué et décoré nos costumes (manteaux en sacs de papier brun) traditionnels et on les porte pour le montrer », a raconté l’éducatrice.
Mme Lapointe expliquait aussi que malgré le temps qui passe, les petits ne cessent d’en parler. Il semble même que lorsqu’elle rencontre des enfants qu’elle a eus dans son groupe il y a cinq ans, ceux-ci s’en souviennent et lui en parlent encore. Même les parents se sentent interpellés. Ils questionnent, s’informent et participent.
La thématique en vient à impliquer beaucoup plus de gens que simplement le groupe de Mme Lapointe. Que ce soit sa grande fille qui s’occupe des perles pour la décoration des manteaux traditionnels ou les autres groupes qui accueillent la parade avec chansons et tambour, tous ont un grand plaisir à participer et à en tirer des apprentissages.
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