Culture

Mont-Laurier propose de (re)découvrir ses œuvres d’art public

Publié le 11 février 2022 par In Médias

La Ville de Mont-Laurier propose un circuit piétonnier pour faire (re)découvrir des œuvres d’art public au centre-ville. Le parcours propose quatre arrêts.

(Photo L’info de la Lièvre – Maxim Ouellette-Legault)

Il y a d’abord Le Draveur, créée en 1979 par Roger Langevin. Au parc Toussaint-Lachapelle, on retrouve cette sculpture en hommage aux draveurs qui jadis, faisaient le transport de bois sur la rivière. Cette méthode de transport du bois est demeurée effective jusque dans les années 1980.

Sur le terrain du centre d’hébergement Saint-Anne, on retrouve la sculpture Élever une famille, par Guy Pierre. Cette sculpture a été réalisée en 2003 dans le cadre de L’École d’été des arts et métiers d’art. Cette sculpture en bois permet à celui qui la regarde de reconnaître des gestes qu’il pose, des scènes de sa vie quotidienne, des états d’âme qu’il a vécus. Élever une famille est ainsi le reflet du mouvement et de l’expression humaine.

À la place Bilodeau-Pellerin, on retrouve L’esseulée de Roger Langevin. Cette sculpture acquise en 2012 a été créée suite au suicide d’une adolescente ayant été victime d’intimidation. Commandité par un donateur anonyme, L’esseulée a été réalisée en 12 exemplaires dans le but d’être installée aux quatre coins du Québec. L’œuvre nous présente trois adolescents qui, par leur attitude, sont représentatifs des trois éléments propres au phénomène de l’intimidation: l’intimidateur, le témoin, la victime. Il est possible d’accompagner L’esseulée en prenant place sur l’espace vacant et prendre position contre l’intimidation.

Au coin de la rue de la Madone et de la rue Bellerive, on retrouve Conjuguer l’avenir avec le passé de Denis Lefebvre. Cette sculpture a été réalisée en 2004 dans le cadre de L’École d’été des arts et métiers d’art. L’œuvre est composée de 7 colonnes dont les motifs et les détails peuvent être interprétés en fonction du titre de l’œuvre.

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