Notre monstre du Loch Ness régional : la bête du lac Décarie (2/2)

Publié le 11 janvier 2023 par In Médias

M. Roger Châtillon qui a fait la découverte. Il se trouve devant la trace qu’aurait laissé la queue de la bête dans le sable de la rive du lac Décarie. (Source : Jean-Claude Paquette)

Cette chronique fait suite à la précédente dans laquelle on apprenait qu’en 1977, un citoyen de Mont-Saint-Michel, M. Roger Chatillon, avait fait la découverte de pistes animales sur les rives du lac Décarie laissant présager la présence d’un monstre vivant dans le lac…

Par Gilles Richard.

Première réaction

La première réaction des découvreurs fut de se demander si l’animal pouvait constituer un danger pour les pêcheurs et l’on invita dès le lendemain de la découverte, des agents de conservation à se rendre sur les lieux. Ce sont ces derniers qui possèdent actuellement l’empreinte en ciment de M. Chatillon de même que des photographies des pistes faites par l’animal.

Selon les témoignages, tout laisse croire que la bête, si elle existe réellement, ne s’attaquerait pas à l’homme et qu’elle aurait plutôt tendance à avoir peur de leur présence. N’ayant pas découvert d’autres pistes ou signes de sa présence en bordure du lac, le « saurien » vivrait presque exclusivement dans les profondeurs du lac et se nourrirait d’herbes et de poissons. De type bipède, on n’exclut pas la possibilité qu’il ait de petites pattes sur le devant du corps, comme un kangourou par exemple. Les empreintes profondes faites par sa queue laisseraient aussi penser qu’elle lui servirait à assurer un certain équilibre.

Selon la profondeur des pistes, la longueur des enjambées et la grandeur des pieds, la bête pourrait avoir de 500 à 1,000 livres selon ceux qui ont vu les pistes. L’animal serait cependant fort souple puisque ses traces indiquent qu’il a pu à un certain moment effectuer un virage de 90 degrés d’un seul mouvement de pied.

Certains détails pittoresques se sont graduellement ajoutés à l’histoire du « saurien », comme celle qui veut qu’une « tireuse de thé » ait vu non par une, mais quatre bêtes vivant dans les profondeurs du lac. Selon cette « tireuse de thé », ce serait une famille complète comprenant père, mère et enfants qui habiteraient près de Mont-St-Michel.

Préhistoire

Les grands reptiles ou animaux gigantesques de la préhistoire étant disparus de la surface de la terre depuis plusieurs siècles, l’animal du lac Décarie n’aurait pas de lien de parenté avec ces monstres. Il correspondrait davantage à une forme grossie de lézards, de salamandres ou autres.

La sonde-radar utilisée n’a pas permis de distinguer la présence de l’animal, mais comme cette sonde n’était d’aucune efficacité pour les profondeurs supérieures à 60 pieds, on espère qu’une sonde plus puissante pourrait venir vérifier les hypothèses avancées. Mais même là, on ne veut pas exclure la possibilité que ce ou ces animaux vivent dans quelques cavernes pratiquées dans les bas-fonds marins du lac.
Plusieurs curieux depuis une semaine se sont à tout événement, rendus près du lac Décarie et la rumeur publique va bon train. Si plusieurs y croient, d’autres estiment que quelqu’un a voulu jouer un bon tour des plus réussis. Il faudrait qu’un richissime personnage puisse, à ses frais, faire vider le lac pour en avoir vraiment le cœur net. Le maire de Mont-St-Michel quant à lui de détesterait par que la chose soit vraie, car cela pourrait amener un essor pour Mont-St-Michel. Monstre préhistorique miniature, lézard gigantesque ou bon tour de farceurs, chacun a le choix.

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