Maniwaki célébrera la 49e édition de sa Pakwaun en janvier
L’organisme maniwakienne La Québécoise, composé de femmes bénévoles, a dévoilé le programme de la Pakwaun, qui reprend du service après trois ans d’absence. La grande fête communautaire se déroulera du 25 au 27 janvier prochains.
L’évènement constitue un rassemblement important pour les gens de la région. On y offre plusieurs activités, sur quelques jours, gratuites ou presque. Toutes les tranches d’âges y trouvent leur compte. La Québécoise, autrefois le premier club féminin Richelieu au monde, avait repris les rênes des mains des Lions, fondateurs de la Pakwaun dans ses débuts.
Cette année, de nouvelles activités sont à prévoir et de belles surprises attendent les festivaliers. La Québécoise a réussi à revoir le fonctionnement et le budget de la fête pour conserver le Centre sportif Gino-Odjick comme point d’ancrage.
Rappelons que l’un des enjeux qui ont mené à la cessation des activités au début de la pandémie était justement le fait que la Ville de Maniwaki avait décidé de faire de l’organisme un utilisateur-payeur du Centre. À l’époque, le contentieux avait obligé La Québécoise à annuler l’évènement, faute de fonds nécessaires pour louer l’aréna. Dans un précédent article, L’info de la Vallée relayait que le Centre, aux yeux des organisatrices, était un endroit idéal pour la Pakwaun puisqu’il était central pour la communauté et facilement accessible pour tous.
L’annonce du retour du festival s’est officiellement faite devant des représentants des médias, de la Ville de Maniwaki et de la MRC Vallée-de-la-Gatineau, dans les bureaux de la radio CHGA. Les membres de La Québécoise y sont allées d’une allocution où la joie de relancer l’évènement était bien sentie.
La présidente d’honneur de la Pakwaun 2024, Muguette Céré, est claire. « Cet évènement est un emblème de notre riche patrimoine culturel », exprime celle qui est également la fondatrice du club Richelieu, aujourd’hui La Québécoise.
L’inconnu n’a pas freiné La Québécoise
Les dernières années ont pesé sur le moral de l’organisme. La pandémie, le manque de bénévoles et le différend avec la Ville au sujet du Centre sportif Gino-Odjick ont eu raison des organisatrices. Ces dernières avaient préféré se retirer le temps d’une pause.
La présidente de La Québécoise, Madeleine Saumure, nous apprend que malgré tout le retour de la Pakwaun était toujours dans les plans. Les autres membres abondent dans le même sens.
« Ce qui nous a le plus tracassées c’était l’inconnu, partage la vice-présidente de l’organisme, Marie-Anne Poulin. Est-ce que les gens vont être participatifs, est-ce qu’ils vont se restreindre ? Les gens ont changé leurs habitudes en étant confinés pendant presque deux ans. Mais, j’ai vu dans d’autres endroits que les gens répondent aussi très fortement à des activités de ce genre. Alors, on est confiant et très optimiste. »
Une édition « mémorable » pour préparer le 50e
Le programme fait peau neuve cette année : on met à l’horaire des animations encore inédites et on relance des compétitions d’avant.
Par exemple, une « Fiesta du siffleux » aura lieu le vendredi soir, un temps achalandé du festival, et un « Lancer de la hache » se tiendra le lendemain matin. Les gens assisteront également à un concours d’hommes forts, une « vieille nouveauté », blaguent les membres de La Québécoise.
Le remaniement n’est pas inopportun : La Québécoise est déjà en mode « brassage d’idées » pour l’an prochain qui marquera le cinquantième de la Pakwaun. Les bénévoles avouent donc saisir au vol la chance de créer un festival « mémorable » cette année pour attirer le plus de gens possible et ainsi paver la voie pour 2025.
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