Candidat dans Labelle
Daniel Corbeil fier de la performance du Parti Québécois
« J’espère qu’il n’y a personne qui croit que le mouvement souverainiste c’est mort. C’est de ça qu’il faut être fier! Je suis fier de ce qui se déroule, même si j’ai pas la victoire », a réagi le candidat du Parti Québécois (PQ) dans Labelle le 3 octobre au soir.
Réuni avec une vingtaine de partisans à la Microbrasserie du Lièvre à Mont-Laurier, M. Corbeil a rapidement compris qu’il ne reprendrait pas la circonscription à la Coalition Avenir Québec (CAQ). Il a offert ses félicitations à son adversaire Chantale Jeannotte.
Dans la petite salle, les militants faisaient preuve d’humour malgré la déception évidente. « On va se séparer du Québec », a lancé l’un d’entre eux à la blague, alors qu’à l’écran, la CAQ faisait le plein de sièges à l’Assemblée nationale.
Toutefois, la performance du PQ dans cette élection avait de quoi leur redonner le sourire.
« La chronique de la mort annoncée du PQ était là depuis plusieurs mois. C’est pas ça. C’est l’avenir. Je pense qu’on a un parti qui vient de démontrer qu’il y a un autre type de politique qu’on peut faire au Québec », a commenté M. Corbeil.
Le candidat du PQ se désole du mode de scrutin actuel, un « illogisme » d’après lui et qui a pour effet de miner la confiance des citoyens dans la démocratie. « On se demande comment la population peut s’investir, croire dans la politique avec ce genre de situation là. On peut avoir un peu de cynisme, c’est comprenable. »
« La vieille politique »
L’annonce du début des travaux de la 117 en pleine campagne électorale n’était pas anodine selon lui. « C’est de la vieille politique. C’est comme l’asphalte sur le boulevard Paquette; c’est de l’asphalte d’élection », juge-t-il. « La 117, pour moi, c’est le plus grand leurre qui a été fait. »
M. Corbeil a également déploré l’absence de Mme Jeannotte au débat sur l’environnement organisé à Rivière-Rouge. « Quand t’es un élu, débattre fait aussi partie de ton devoir (…). Ça, c’est sain en démocratie. (…) ils ont droit à leur stratégie, mais je trouve que c’est pas ça la démocratie. »
Qu’on parle de l’avenir de la pisciculture de Lac-des-Écorces ou de l’accès aux soins de santé dans les Hautes-Laurentides, M. Corbeil assure qu’il surveillera de près le travail de Mme Jeannotte. « Je vous garantis que je vais la talonner pendant quatre ans. »
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