Parti libéral du Québec
Vicki Émard est la nouvelle présidente du Conseil régional des Laurentides
C’est lors d’une rencontre virtuelle tenue le 28 janvier dernier que Vicki Émard a été officialisée à titre de nouvelle présidente du Conseil régional des Laurentides du Parti libéral du Québec (PLQ). Cette rencontre réunissait les présidents des associations libérales de la région pour entériner le choix de leur nouvelle présidente. Pour en savoir plus sur les défis qu’elle aura à relever et les enjeux du programme électoral qui se dessinent, L’info s’est entretenue avec elle.
Pourquoi avoir décidé de vous embarquer dans cette aventure?
Ça fait plusieurs années que je milite pour le PLQ et en 2012, j’étais la candidate du parti dans la circonscription, ici, à Labelle, où j’habite et que je connais bien. J’ai aussi été conseillère politique pour Christine St-Pierre qui était ministre responsable des Laurentides. C’est donc un territoire que je connais bien ainsi que tous ses enjeux actuels. Je ne cacherai pas que je me suis retirée pendant quelques années, car le PLQ ne répondait plus à mes attentes et à mes valeurs. C’est l’arrivée de Dominique Anglade, à titre de cheffe du parti, qui a complètement changé ma vision du parti par sa vision et sa façon d’interagir avec le monde politique. On parle ici d’une politique progressiste, ce qui faisait défaut au parti. Elle apporte un vent de changement et c’est beaucoup plus moderne comme vision, donc plus motivant par le fait même. J’avais juré que je ne ferais plus de politique et je suis là.
Croyez-vous que ce vent de changement apporté par Mme Anglade, comme vous le mentionnez, aura des répercussions ailleurs que dans les Laurentides?
Absolument. Il y a plusieurs nouveaux présidents régionaux qui arrivent avec de nouvelles dynamiques. Il y avait des gens qui ne s’impliquaient pas ou peu et qui, avec l’arrivée de Mme Anglade, ont retrouvé le goût de le faire, car ils croient à la nouvelle vision qu’elle apporte. (…) Si je peux donner l’exemple de l’ancien député du Parti Québécois Sylvain Pagé, qu’on voyait partout et qui peu importe le parti au pouvoir a toujours travaillé main dans la main pour faire avancer les dossiers, c’est le genre de politique qu’il faut qu’on ramène.
Expliquez-nous quel sera votre rôle en tant que présidente du Conseil.
La structure du PLQ fait que chaque région doit avoir un président local qui anime les militants et c’est le président qui chapeaute tout ça dans les sens de motiver les gens, les inciter à militer et contribuer à préparer la prochaine campagne qui arrive en 2022. Je travaillerai donc à préparer cette campagne, à trouver des candidats de qualité à présenter dans chacune des circonscriptions.
Vous vous aurez plusieurs défis à relever, quels sont-ils?
Le premier sera d’aller rechercher tous nos militants. On ne se cachera pas que les dernières élections ont été une grande claque au visage pour le PLQ. Le parti ne répondait plus aux attentes des militants. Là, ils voient les changements et l’objectif est de les ramener. (…) Ensuite, ce sera de tout faire pour travailler pour nos régions.
Avec les prochaines élections qui arrivent à grands pas, quels seront, selon vous, les enjeux du PLQ pour notre région?
Tout d’abord la santé. Il ne faut pas se le cacher, dans les Laurentides, on a un déficit monétaire important par rapport aux autres régions. Les Laurentides, c’est grand et on y compte plusieurs centres hospitaliers. Plusieurs sont dans des états qui ne sont pas les meilleurs et ce sera de mettre ça en première ligne. Il faut prendre soin et défendre notre réseau de santé. L’éducation en sera aussi. On le voit, on le vit. Tout le monde est à même de constater, dans les médias, ce qui ne fonctionne pas et ce qui fait mal. C’est sur ces points qu’il va falloir travailler. Il faut prendre compte de la réalité et écouter les gens et ça, ça fait partie de la vision de Mme Anglade qui est très près des militants.
Croyez-vous que ces enjeux du PLQ seront les mêmes dans les circonscriptions voisines et partout ailleurs au Québec?
Pour le reste du Québec, que ce soit chez nos voisins de la Vallée-de-la-Gatineau ou ailleurs, les enjeux sont les mêmes et principalement à ce qui touche la santé et l’éducation. Le Québec vit de gros défis présentement et auxquels une pandémie s’est ajoutée. On doit maintenant conjuguer avec une réalité de pandémie et adapter toutes nos actions en fonction de ça. Partout au Québec, on doit aller rechercher nos militants libéraux. Aux dernières élections, plusieurs étaient perdus et ne savaient plus vers qui se diriger, vers quel parti et on doit leur démontrer que le PLQ de Dominique Anglade est maintenant un parti complètement différent, plus moderne, progressiste, beaucoup plus inclusif. Elle apporte une réelle différence et un vent de changement pour lequel j’ai vraiment envie de me battre très fort.
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