L’avenir de la pisciculture toujours en suspens
Le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) s’inquiète d’un laisser-aller concernant le dossier de la station piscicole de Lac-des-Écorces. Selon le syndicat, une fermeture est à craindre.
Michel Girard, président de la SFPQ, s’inquiète de la potentielle fermeture de la pisciculture de Lac-des-Écorces. Selon ses dires, « Il y avait autrefois 12 employés, c’est important pour une petite région. Maintenant, il y a 4 employés. Nous savons ce qui s’en vient, mais nous n’avons pas de réponse claire ».
Il affirme aussi que vers 2012, c’est 40 tonnes de poisson qui étaient produites à la station piscicole, alors que cette année, ce serait 5 tonnes. La pisciculture est une grande productrice de salmonidés, comme l’omble de fontaine, le touladi, l’omble moulac et la truite brune.
Selon Michel Girard, le plan du gouvernement québécois serait de se fournir chez des producteurs privés. « Les pisciculteurs privés n’arrivent pas à subvenir à la baisse de production de la pisciculture de Lac-des-Écorces. 40 tonnes de poissons, on ne trouve pas cela rapidement et facilement. […] Ils n’arrivent pas à subvenir à la demande. ». M. Girard souligne qu’il y aurait une augmentation de 40% d’adeptes de la pêche au Québec. Devant cette augmentation, le maire de Lac-des-Écorces, Pierre Flamand, s’exprime ainsi: « Fermer la pisciculture serait une décision illogique ».
La pisciculture de Lac-des-Écorces ensemence des lacs de l’Abitibi jusqu’en Gaspésie. Michel Girard ajoute qu’« On nous répond qu’entretenir une pisciculture, c’est onéreux, mais quand on sait que nous avons 500 millions en revenus issus de la pêche au Québec, je pense que c’est un investissement qui vaut le coup ». Ce dernier souligne aussi que « Fermer la pisciculture de Lac-des-Écorces serait catastrophique pour la région des Laurentides-Lanaudière et de l’Outaouais ».
Le plan du gouvernement
Si le maire de de Lac-des-Écorces et le président de la SFPQ s’inquiètent pour l’avenir de la station piscicole, la députée de Labelle, Chantale Jeannotte explique qu’« Il a toujours été clair que le gouvernement voulait se départir de la station gouvernementale, mais nous sommes ouverts à une autre solution ». Le gouvernement offrirait donc son soutien à des investisseurs qui seraient intéressés à reprendre la station piscicole, qui deviendrait alors une station privée, plutôt qu’une station gouvernementale.
La députée poursuit en soulignant que « Notre gouvernement a mis en place tout ce qu’il faut pour favoriser la reprise des infrastructures en misant sur l’implication du milieu plutôt qu’une fermeture intransigeante telle que celle qui avait été planifiée par les libéraux. Les initiatives de reprise par des acteurs et des investisseurs régionaux doivent être présentées au gouvernement et il reste encore du temps pour le faire ».
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