La MRC dépose son deuxième plan de développement de la zone agricole
La MRC d’Antoine-Labelle (MRCAL) a dévoilé le 27 février la révision de son Plan de développement de la zone agricole (PDZA). Il s’agit d’un outil de planification qui favorise le développement du territoire agricole.
Le PDZA révèle les principaux objectifs en zone agricole sur notre territoire, ce qui permet des plans d’action en conséquence. Il révèle aussi les forces en agriculture du territoire, ainsi que les retombées économiques du secteur. « On ne perçoit pas l’agriculture comme un moteur économique. Avec le PDZA, on a des preuves à l’appui des retombés. C’est 43M$ pour 2020 dans la MRCAL », exposait Nadia Brousseau, chargée de projet en développement agroalimentaire.
Selon Mme Brousseau, la MRC d’Antoine-Labelle a la plus grande zone agricole des Laurentides. On compte 60 984 hectares de zones agricoles sur notre territoire et 194 853 hectares entre Mont-Laurier et Blainville. La majorité des zones agricoles de notre région se trouvent en bordure des rivières du Lièvre, Kiamika et Rouge.
La chargée de projet divise de moitié la zone boisée et difficile à cultiver, mais considère qu’elle est bien placée pour le développement de l’acériculture, soit la récolte de l’eau d’érable.
Nos forces agricoles
Force est de constater que le territoire est propice à l’élevage. On retrouve parmi nos secteurs les plus exploités le lait, les bovins (bœuf), les ovins (mouton), l’aviculture (volaille), ainsi que la serriculture (légumes de serre).
Alors que l’on connaît une baisse au niveau de l’élevage dans les dernières années, l’acériculture prend de l’ampleur. La chargée de projets est d’avis que l’acériculture prendra bientôt une place de choix parmi les ressources phares du territoire.
On s’attend aussi à de meilleurs résultats en serriculture, avec de nouvelles techniques qui voient progressivement le jour.
Lors de la révision du PDZA du 27 février, la MRCAL a profité de l’occasion pour présenter une panoplie de produits locaux.
Les défis
La relève de plus en plus rare demeure un défi important pour le secteur agricole de la région. Excepté pour les fermes à quotas, comme certaines fermes laitières qui s’assurent un revenu régulier, il est devenu difficile de vivre de l’agriculture, selon Nadia Brousseau. « Les gens doivent souvent avoir un autre emploi », illustre-t-elle.
Autre enjeu : le problème de drainage sur les terres agricoles en bordure de rivière. Alors que l’eau monte au printemps, certains agriculteurs veulent drainer leurs champs. « Cette année, on va pouvoir faire avancer le processus pour améliorer cette condition », explique Mme Brousseau.
La première édition du PDZA a vu le jour grâce à une aide financière du ministère des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ). C’est en 2013 que la MRCAL s’est lancée dans l’élaboration d’un plan de développement de la zone agricole (PDZA).
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