Les Grandes Gamines : juste pour le plaisir
Le 26 juillet au parc Liguori-Gervais, Les Grandes Gamines se produiront en première partie de Mononc’ Serge à l’occasion du Festi-Grill de Rivière-Rouge. Rencontre avec le phénomène musical de l’heure 100% local et féminin.
La formation regroupe Kim Rochon-Perrier, Shanny Thibault-Giroux et Marilou Simard, toutes trois résidentes des Hautes-Laurentides. S’autoproclamant fièrement sans contrainte de style, Les Grandes Gamines ont déjà un son bien à elles, quelque part entre le folk rock, la pop, le blues… et le disco ! Elles offrent une musique fun, vaporeuse et organique, à mi-chemin entre la poésie et l’impertinence avec des influences telles que Lisa Leblanc, Les Hay Babies, Plume Latraverse et Nirvana.
Si Marilou, Shanny et Kim possèdent un instrument de prédilection — respectivement le piano, la basse et la guitare — le large éventail d’instruments dont elles se servent participe certainement à façonner l’image éclatée du groupe, pour qui le plaisir passe avant toute chose. « Quand on part sur des délires, c’est souvent ce que les gens aiment le plus. On a une chanson qui s’appelle Bluetooth qui n’a pas rapport. On a juste déliré sur le char de Kim et on en a fait une toune disco », mentionne Shanny.
On a pu entendre Les Grandes Gamines à de multiples occasions au cabaret Le Chapeau, où elles ont entre autres assuré les premières parties des groupes Et on déjeune et Les Shirley. Tout récemment, elles se sont produites sur scène au Festival du Gros gras ainsi qu’aux fêtes nationales de Lac-St-Paul et de Lac-des-Îles.
Un jeu d’enfants
L’aventure a débuté il y a environ deux ans lorsque Shanny a proposé à Marilou et à Kim de former un groupe pour une soirée thématique : « C’est l’histoire d’un show d’un soir qui s’est transformé en des fins de semaine de création. On s’est rapidement rendu compte que ça cliquait. On est trois épicuriennes qui aiment essayer différents instruments. C’est ce qui fait notre folie. On a aussi une passion commune pour ce qui touche au boréal et à la nature. »
Depuis, les chansons s’écrivent tout naturellement pour le trio. « On est déjà rendues à quatorze compositions et on a facilement cinq autres chansons en attente. Il faut mettre un bouchon sur l’inspiration parce qu’on a des spectacles et qu’on n’a pas le temps de composer pour le moment. Il faut qu’on continue de donner quelque chose de qualité à ceux qui viennent nous voir », déclare Kim.
Cette facilité à créer ensemble a permis à cette dernière d’explorer de nouvelles avenues musicales : « J’ai grandi avec la musique rock populaire, mais je me rends compte qu’étrangement, quand je joue avec les filles, j’ai tendance à créer des mélodies à la guitare électrique qui sont très blues. Ça me fait drôle. Depuis que je suis avec elles, je crée différemment, je sors de ma zone de confort. »
Cette aisance naturelle avec ses coéquipières a également ouvert la porte au partage de créations plus personnelles : « J’avais commencé à composer une chanson qui s’appelle Blessures boréales. Je la trouvais très kitsch sur le coup et j’avais peur de la présenter [aux filles]. Finalement, c’est devenu une des chansons qu’on considère comme les plus réussies. Ça parle de blessures transgénérationnelles. On l’a écrit ensemble, et on l’aime toutes pour une raison différente ».
« C’est la chanson qui nous a pris le plus de temps à écrire. Ça a pris trois heures juste pour les paroles, ce qui n’est pas tant que ça, mais pour nous c’est beaucoup parce que ça sort souvent d’un coup. On pourrait dire qu’on fait des diarrhées musicales », ajoute Shanny en riant.
Un jeune groupe qui promet
À l’image des chansons que compose le groupe, les contrats viennent d’eux-mêmes et fusent de partout, si bien que le trio a déjà dû refuser certaines demandes.
Le succès rapide et croissant de la formation étonne Kim, qui ne réalise pas encore tout à fait l’ampleur qu’est en train de prendre leur projet musical : « C’est un peu irréel. Jamais je n’aurais pensé avoir un band de filles, encore moins un band de filles avec son propre logo. Voir des gens que je ne connais même pas avec des t-shirts de notre groupe, c’est vraiment irréel en soi. »
Pour la prochaine année, Les Grandes Gamines ont entre autres comme projet d’enregistrer au moins une composition en studio. « On a quelqu’un dans notre mire, quelqu’un de connu et de très éclaté dans sa musique. On lui fait de l’œil mentalement en ce moment, on lui envoie des ondes par la pensée avant de lui envoyer une invitation officielle. Notre but, c’est de trouver quelqu’un qui va nous amener plus loin, qui va nous faire sonner aussi bien en enregistrement qu’en live », explique Kim. « Il y a aussi de belles collaborations qui s’en viennent », promet Marilou.
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