Selon les informations communiquées par Vincent Mainville, directeur du CFP de Mont-Laurier, ces nouveaux étudiants sont inscrits dans les programmes suivants : santé, assistance et soins infirmiers, coiffure, mécanique d’engins de chantier, protection et exploitation des territoires fauniques, aménagement de la forêt, production animale, ainsi qu’abattage et façonnage des bois.

Un ASP en lancement d’entreprise est prévu pour octobre et des AEP en soins animaliers et en service de garde en milieu scolaire devraient débuter cet hiver. Ces programmes étant principalement destinés à une clientèle déjà active sur le marché du travail, il est encore à déterminer si ces programmes seront proposés en cours du soir, de fin de semaine ou en alternance travail/études.

Par ailleurs, un AEP en récréotourisme visant la clientèle éloignée du marché du travail est également prévu, la date de début des cours restant à confirmer. En ce qui concerne les programmes en secrétariat et en comptabilité, les départs se font chaque mois en fonction des places disponibles.

Alors que la plupart des programmes offerts par le CFP préparent à des métiers traditionnellement masculins, M. Mainville exprime une volonté d’élargir l’offre de l’établissement, citant comme exemple le programme en soins animaliers : « On essaie de se diversifier pour répondre aux besoins de la région et de la population générale. »

En plus de ses programmes réguliers, le CFPML propose un volet de formations de fin de semaine ayant comme objectif de répondre aux demandes de l’industrie. « On offre par exemple une formation d’abattage manuel qui permet de se qualifier pour travailler dans des municipalités, et une formation pour la conduite de chariots élévateurs qu’on donne plusieurs fois par année. Plusieurs de nos formations permettent d’aller chercher des cartes qui sont obligatoires, par exemple pour se conformer à la Loi 90. On invite la population et les entreprises de la région à nous solliciter s’ils ont des besoins particuliers », explique Vincent Mainville.

 

Quelles solutions pour se loger ?

« Ça fait longtemps qu’on a cet enjeu-là », déclare M. Mainville. « On a la chance d’avoir 25 lits en résidence au CFP, mais ces chambres-là sont prises très rapidement. » Heureusement, la collaboration avec divers partenaires permet de colmater une partie du déficit : « On a aussi un partenariat avec Zone Emploi, qui donne un coup de main pour la recherche de logements et on a une liste de chambres et pensions qu’on diffuse aux gens qui souhaitent venir dans la région. Il y a également le Rebel Hôtel qui veut ouvrir un volet étudiant et accueillir des élèves du cégep, de l’université et du CFP avec une cinquantaine de lits. » Quant au projet de Cité des Hautes-Laurentides, lancé il y a deux ans par divers acteurs locaux dans le but de créer des logements temporaires et abordables, M. Mainville ajoute : « Il y a des promoteurs immobiliers qui travaillent actuellement pour peut-être développer d’ici deux ans des logements abordables qui serviront entre autres pour les étudiants. »

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