Amanda Audet

Elle devient en 1907, la première présidente des Dames de Sainte-Anne de la paroisse Notre-Dame de Fourvière. HERMINE LAPOINTE (mère d’Émile Lauzon, le marchand-général) fut la première présidente du Cercle des Fermières qui porta le nom de « La divine Bergère » en 1924. LILIANE GAUTHIER, mère de 11 enfants, fonda l’ordre des filles d’Isabelle de Mont-Laurier et en fut la régente de 1952 à 1962.

Éliane Desjardins

Elle fut la deuxième conseillère municipale. En 1975, grâce à son implication à titre de responsable de la vie culturelle de la ville de Mont-Laurier, la Société historique de la région de Mont-Laurier voit le jour. En 1990, elle reçoit une récompense municipale pour son implication dans la société d’Horticulture de Mont-Laurier.

Laurenza Blouin

Elle arrive à Mont-Laurier en 1909 avec ses parents, Flavien Blouin et Rose Dubois. Elle étudie le piano chez Alphée Boisvert  et,  en   juin  1917,  elle  obtient   son diplôme de professeur de piano. À partir de 1918, elle enseignera le piano à plus de 3 000 élèves. Elle fut une femme impliquée dans plusieurs domaines de la vie de sa communauté : membre du Cercle des Fermières dès sa fondation en 1924, puis présidente en 1946. Lorsqu’en 1947 le Cercle des fermières devient l’Union Catholique des Femmes Rurales, elle en est la présidente jusqu’en 1966 ; lorsque l’organisme devient l’AFEAS, elle en est la présidente fondatrice et demeure en poste de 1966 à 1971. En plus d’être la présidente de la conférence Saint-Vincent-de-Paul de 1954-1972, elle est marguillère, organiste à la cathédrale de Mont-Laurier, siège au Conseil économique et à la Commission des loisirs de Mont-Laurier.

Cécile Reid-Brisebois

Fille de Rosario Reid et d’Yvonne Cloutier, Cécile enseigne de 1932 à 1940 à l’Académie du Sacré-Cœur. En 1939, une section de l’Association catholique des institutrices rurales voit le jour à Mont-Laurier dont elle prend la responsabilité du secrétariat. Au cours de sa vie, elle met sur pied l’Association Parents-Maîtres, fait partie de l’Opération 55 qui voit la création de 55 commissions scolaires régionales ; de 1955 à 1965, elle collabore à la revue Parents-Instituteurs et au bulletin Foyers-Heureux. Elle fait du théâtre amateur et s’occupe de 1955 à 1965, de la bibliothèque paroissiale avant sa municipalisation en 1965, puis devient la première directrice de la bibliothèque municipale où elle travaille jusqu’en 1972. En plus de devenir présidente de l’AFÉAS de 1967-1971 et de la Société historique de 1975-1985. Elle publie deux monographies : Les Institutrices Rurales, 1898-1960 et La centrale hydroélectrique de Mont-Laurier, fondée par son grand-père Jean-Baptiste Reid. Elle décède en 2003.

Les premières femmes à …

… s’établir dans la nouvelle colonie du Rapide-de-l’Orignal : AZILDA CLOUTIER qui épouse le 16 novembre 1885, à Sainte-Agathe-des-Monts, Zéphir Lafleur. Ensemble, ils arrivent en traîneau, en janvier 1886, sur la rivière du Lièvre gelée. Le jeune couple passe l’hiver au chantier de Solime Alix et Adolphe Bail et s’installe sur la rive nord de la rivière à environ un mille en haut du rapide.

… à naître dans la colonie : KILDA BOCK, fille de Charles Bock et Corinne Dupré, baptisée le 14 septembre 1886, au Rapide de l’Orignal, par le curé Labelle dans le « shak » de ses parents; le curé Labelle inscrit par contre son baptême dans le registre de Nominingue à son retour.

Par Louis-Michel Noël

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