La RIDL confiante pour la réalisation du projet d’agrandissement du site d’enfouissement
Après avoir participé à l’audience publique à propos de l’agrandissement du site d’enfouissement de Mont-Laurier, la RIDL s’est montrée confiante quant à la réalisation du projet.
C’est le 11 et le 12 février qu’a eu lieu la première partie de l’audience publique, au sujet du projet d’agrandissement du site d’enfouissement de la Régie intermunicipale des déchets de la Lièvre (RIDL).
Outre la présence d’une cinquantaine de citoyens consternés par le projet, on comptait parmi les acteurs, le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE), les représentants de la RIDL, du Complexe environnemental de la Rouge (RIDR), des personnes-ressources du ministère de l’Environnement et de la Ville le Mont-Laurier. C’est M. Joseph Zayed et Mme Prunelle Thibault-Bédard qui présidaient l’audience, au nom du BAPE.
Une nécessité pour la RIDL
Pour la RIDL, l’agrandissement de la zone d’enfouissement est une nécessité, autant pour l’organisation que pour les citoyens. « C’est un service qu’on veut offrir à la population des Hautes-Laurentides. De plus, toutes les infrastructures sont déjà sur place. Si un autre site devait voir le jour ailleurs sur le territoire, il va falloir installer de nouvelles infrastructures », a souligné Mariève Garceau, agente de communication pour la RIDL.
Parmi les infrastructures déjà sur place sur le site, la RIDL note la présence d’une usine de traitement des eaux, qui récupère notamment le lixiviat (jus de poubelle), qui, en plus des membranes de protection des cellules d’enfouissement, est une défense impénétrable contre la contamination des eaux. « Étant donné que ce sont des cellules qui comportent des membranes géotextile trois épaisseurs, nos études ont démontré que ça ne contaminera pas les sources d’eaux des environs et la nappe phréatique. Pour les eaux de surfaces, nous avons un bassin de rétention sur notre site. Ces eaux-là vont être traitées à notre usine de traitement des eaux », note Mme Garceau.
Pour ce qui est de l’aspect visuel, Mme Garceau mentionne que le RIDL plantera des arbres dès cet été. « Il va y avoir une plantation d’arbres cet été pour d’autres secteurs du site. Quand nous allons recevoir le décret ministériel, nous allons planter des arbres au niveau de l’agrandissement, près du ruisseau Villemaire. Une berme va aussi cacher les activités. »
L’exportation des déchets n’est pas envisagée
La RIDL partage que l’exportation de déchets vers un autre centre est un scénario qui a été étudié au tout début du projet. Néanmoins, ce scénario a été rapidement écarté. Dans ce cas de figure, la RIDL estimait que le coût serait beaucoup trop élevé et que cela aurait été un fardeau économique conséquent pour la région.
Il s’agit d’un projet totalisant 20M$ sur les 40 ans de la durée du projet. La régie souhaite atténuer au maximum les quotes-parts des municipalités. « On garde en tête la capacité de nos citoyens à payer. On sait que nous sommes dans une MRC qui ne figure pas parmi les plus riches au Québec. Notre mentalité c’est d’offrir plus de services axés sur la valorisation et la récupération, avec, dans un même temps, les coûts les plus bas possible.»
Quant à la réussite du projet, la RIDL s’est montrée confiante. « On reste très positif dans le dossier, nous sommes très confiants. Nos consultants et M. Jimmy Brisebois, directeur général de la RIDL, ont fait un travail extraordinaire. Si tout va bien, vers septembre ou octobre on devrait connaitre la décision du ministère de l’Environnement. »
Si la RIDL n’obtient pas son décret ministériel qui lui permettrait d’aller de l’avant avec le projet d’agrandissement, elle s’est montrée nébuleuse quant à la mise en place du plan B. « Si on n’obtient pas notre décret, on va regarder les options qui s’offrent à nous à ce moment », a partagé Mme Garceau.
Une deuxième phase à l’audience publique
Le 11 mars, 2025 aura lieu la deuxième partie de l’audience publique. Elle sera orchestrée à partir de 19h à la salle du Cœur Immaculée de Marie, au 570 rue Panet, à Mont-Laurier, sois au même endroit que s’est déroulé la première partie.
Rappelons que le rôle du BAPE est d’informer et de consulter la population sur des projets que lui confie le ministre de l’Environnement et qui pourraient avoir des répercussions sur son milieu ou sur sa qualité de vie. Le BAPE se dit impartial, il enquête et avise le gouvernement afin d’éclairer sa prise de décision.
« On sait que nous sommes dans une MRC qui ne figure pas parmi les plus riches au Québec. Notre mentalité c’est d’offrir plus de services axés sur la valorisation et la récupération, avec, dans un même temps, les coûts les plus bas possible. »
-RIDL
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