Un homme d’affaires de Rivière-Rouge devra subir son procès

Publié le 26 août 2021 par Gilles C. Poirier

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Gilles C. Poirier

Chroniqueur judiciaire | gcpoirier@inmedias.ca

*** Erratum. Une erreur s’est glissée en page 6 de l’édition de L’info de la Lièvre du 25 août 2021. En effet, dans l’article « Accusé d’agression sexuelle: Un homme d’affaires de Rivière-Rouge devra subir son procès », nous aurions dû lire que « L’individu avait déjà été accusé en août 2002 d’agressions sexuelles envers un mineur (…) » plutôt que « L’individu avait déjà été accusé en août 2002 d’agressions sexuelles envers des mineurs (… ) ». L’accusation de 2002 ne mentionnait qu’un seul mineur. ***

Un homme d’affaires de Rivière-Rouge déjà accusé en 2002 d’agressions sexuelles fera de nouveau face à la justice en février prochain pour un dossier de la même nature. (Photo Depositphotos)

Un homme d’affaires de Rivière-Rouge devra subir son procès en février prochain pour des accusations d’agression sexuelle sur une personne d’âge mineure.

L’homme a été accusé d’avoir agressé sexuellement un garçon de moins de 14 ans, de l’avoir touché et de l’avoir invité à le toucher. Les gestes reprochés se seraient produits à Rivière-Rouge au début des années 2000.

Le procès d’une durée de deux jours a été fixé au mois de février 2022 devant la juge Yanick Laramée.

Déjà accusé en 2002

L’individu avait déjà été accusé en août 2002 d’agressions sexuelles envers des mineurs, de voies de faits et de trafic de stupéfiants. Il avait été remis en liberté sous caution avec des conditions, dont celle de ne pas entrer en contact avec les plaignants.

Le 15 octobre 2002, il avait été arrêté de nouveau et accusé de bris d’engagement et d’entrave à la justice. On lui reprochait alors d’avoir contacté des présumées victimes et, par personne interposée, de leur avoir offert une somme d’argent pour qu’elles ne témoignent pas.

Conduit à la prison de Saint-Jérôme, il a été agressé le lendemain par trois détenus ayant décidé de faire justice eux-mêmes.

Il a été remis en liberté en décembre suivant et un arrêt des procédures a été prononcé en juin 2003 pour les accusations à caractères sexuels et trafic de stupéfiants. Il a reçu une sentence de détention dans la collectivité pour les accusations d’entrave et de bris d’engagement selon son avocat de l’époque.

Il a intenté une poursuite en Cour supérieure contre le Procureur général du Québec, le ministère de la Sécurité publique et l’Établissement de détention de Saint-Jérôme pour diverses négligences, dont celle de n’avoir pas respecté son droit à la détention séparée. Sa requête a été rejetée par la Cour supérieure, ainsi que par la Cour d’appel du Québec. Il s’est rendu jusqu’à la Cour suprême du Canada, mais s’est désisté en cours des procédures.

À ce stade des procédures, l’identité de l’homme d’affaires ne sera pas dévoilée pour préserver son droit à la présomption d’innocence.

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