Durant le mois de juillet, plus de 400 000 coups de foudre se sont abattus sur le Québec, allumant sur leur passage 125 incendies de forêt, dont 96 en zone de protection intensive. Ces feux ont entraîné une importante charge de travail pour les équipes de la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU). Pour faire face à la demande, la SOPFEU a eu recours à plus de 400 personnes de l’extérieur du Québec. Ces ressources, provenant de différents États américains et provinces canadiennes, ont été déployées sur le territoire en fonction des besoins opérationnels. Elles sont intervenues, entre autres, sur les deux brasiers d’importance dans les secteurs de Labrieville sur la Côte-Nord et de Lebel-sur-Quévillon dans le Nord-du-Québec. À eux seuls, ces feux ont brûlé près de 23 000 hectares de forêt, soit un peu moins de la moitié de la superficie de l’île de Montréal. Afin de limiter les risques d’éclosion d’incendies de cause humaine, des interdictions de faire des feux à ciel ouvert ont été mises en vigueur à deux reprises, soit du 26 juin au 3 juillet ainsi que du 20 au 23 juillet. Des restrictions spécifiques au secteur de Labrieville, dont une fermeture de territoire, ont aussi été instaurées pour assurer la sécurité des équipes et de la population. Bien que la saison 2018 soit une des plus actives enregistrée depuis quelques années, elle n’en est pas une d’exception. Le record absolu remonte à 2005 où 1 258 feux avaient consumé 386 671 hectares de forêt.

Voir plus de : Justice & faits divers

---