Mont-Saint-Michel
Incapable de s’adapter à l’autorité, il demeure en détention jusqu’à son procès
Martin Blais, un homme de 46 ans de Mont-Saint-Michel, a été accusé le 3 septembre 2019 de menaces de mort à l’endroit de fonctionnaires dans l’exercice de leurs fonctions et de voies de faits armées avec son tracteur contre des pompiers.
Lors de son enquête sur remise en liberté le 4 septembre 2019, la policière appelée à témoigner devant le tribunal a mentionné que l’homme est bien connu des policiers. Elle a déclaré que des policiers de la Sûreté du Québec (SQ) ont dû intervenir depuis le mois d’août 2018, date de son arrivé dans la région, dans 18 évènements pour, entre autres, accompagner des inspecteurs du Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ), des inspecteurs municipaux et des pompiers. La policière a également mentionné l’utilisation à blanc du pistolet à impulsion électrique « TASER » à titre d’avertissement et d’utilisation du poivre de cayenne pour calmer l’individu.Il fonce sur le capitaine des pompiersDans le dernier évènement survenu le 26 août 2019, les pompiers ont été appelés sur les lieux de sa résidence pour éteindre un feu potentiellement dangereux suite à un appel de voisin. L’individu leur a refusé l’accès et le tout a dégénéré. Il a menacé le capitaine des pompiers et a utilisé son tracteur pour foncer sur lui. La policière a utilisé le poivre de cayenne pour calmer l’individu. Par la suite, elle a déplacé son véhicule pour laisser partir le camion de pompier et a informé l’individu qu’elle revenait pour procéder à son arrestation. Il a profité du moment pour prendre la clé des champs. Il s’est livré aux policiers le 3 septembre.La cautionLa conjointe de l’individu a témoigné qu’elle n’avait pas d’argent à déposer en garantie de caution, mais qu’elle possédait une ferme. Questionnée par l’avocat de la défense, elle s’engageait à dénoncer son conjoint s’il ne respectait pas ses conditions de remise en liberté. Contre-interrogée par la procureure aux Poursuites criminelles et pénales, elle a avoué avoir soupé avec son conjoint chez une connaissance, le soir de sa fuite et n’avoir rien dit. Elle a également fait part de ses démêlés avec le MAPAQ dans son ancienne ferme de Sainte-Sophie en 2017. Selon elle, c’est de l’acharnement. La juge Yanick Laramée, dans sa décision de refuser la remise en liberté sous caution de l’individu, a pris en compte qu’il fait fi des directives, qu’il démontre un comportement agressif et une tendance à se faire justice lui-même. La juge a également considéré de façon mitigée le témoignage de sa conjointe.L’individu a de nombreux antécédents judiciaires en matière de voies de faits et de violence. Tel que souligné par la procureure, il en est à 22 bris de conditions.Il reviendra devant le tribunal le 9 octobre prochain pour y subir son procès.
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