Violence conjugale
Remise en liberté refusée pour une femme de Mont-Laurier
Une femme de 24 ans de Mont-Laurier a été accusée de voies de fait envers son conjoint, d’entrave à un agent de la paix et de bris de probation au palais de justice de Mont-Laurier le 20 novembre 2019.
Lors de sa comparution, la procureure aux poursuites criminelles et pénales (DPCP) s’est objectée à sa remise en liberté. Durant sa comparution, la juge Yanick Laramée a dû intervenir à plusieurs reprises pour demander à l’accusée de cesser de couper la parole aux intervenants.
Le lendemain, elle se représentait seule pour son enquête sur remise en liberté.
Le policier appelé à témoigner a relaté les événements survenus le 19 novembre au domicile de l’accusée. Répondant à une demande d’intervention, il s’est rendu à la résidence sur la route 309 sud à Mont-Laurier et a rencontré la victime qui l’attendait sur le bord de la route. En couple depuis dix jours, le conjoint aurait reçu des coups de poings et des coups de pieds dans les parties génitales et dans les côtes de la part de sa nouvelle conjointe.
Bien connue des policiers
Un autre véhicule de la Sûreté du Québec (SQ) est arrivé en renfort pour procéder à l’arrestation de la prévenue. En crise et désorganisée, elle a résisté à son arrestation, insultant les policiers. Menottée, elle a tenté de s’enfuir. Dans l’auto patrouille elle a donné des coups de pieds dans les vitres et le grillage. Au poste de police, elle a également donné des coups de pieds dans le mobilier de la salle d’interrogatoire et a uriné par terre.
Lors de son témoignage, le policier a mentionné que la femme était bien connue des policiers et qu’ils ont dû intervenir dans 11 événements durant les cinq dernières années en lien avec ses conjoints. Lors de ces interventions, la femme était violente et agressive autant envers les victimes que les policiers et à même mordu des policiers.
La procureure du DPCP a souligné que l’accusée a été condamné le 6 septembre 2019 à une peine de 60 jours de détention à purger dans la collectivité et d’une probation de deux ans avec suivi, lui imposant entre autres d’avoir une bonne conduite et de garder la paix. Cette sentence lui a été imposée pour des menaces et des voies de faits sur des policiers, intervenant de la DPJ et ambulanciers. Dans un autre dossier, une cause est toujours pendante devant le tribunal pour voies de fait sur un ex-conjoint.
Décision
La femme n’a pas été en mesure de prouver au tribunal qu’elle pourrait respecter de nouvelles conditions et la juge Laramée lui a refusé sa remise en liberté étant convaincue qu’elle récidivera si elle est libérée. Il lui sera également interdit de communiquer avec son conjoint qui désire mettre fin à leur relation.
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