Mélanie Dumas condamnée à 11 mois d’emprisonnement

Publié le 10 décembre 2019 par In Médias

Mélanie Dumas, 36 ans de Mont-Laurier, a plaidé coupable le 28 novembre 2019 a des accusations de possession et de trafic de stupéfiants ainsi que de bris d’engagement. Elle a été condamnée à une peine de 11 mois d’emprisonnement.

Le 20 mars 2019, les policiers de la Sûreté du Québec (SQ) ont procédé vers 5h30 du matin à des perquisitions dans des résidences de la rue de la Madone et de la rue Frontenac à Mont-Laurier. Elle se sont soldées par des arrestations. Deux hommes ont plaidé coupable dès le début des procédures et ont été condamnés respectivement à des peines de huit mois et demi et dix mois d’emprisonnement.

Vente de drogues à un agent d’infiltration
Concernant Mélanie Dumas, elle a effectué le 13 mars 2019 deux transactions de vente de stupéfiants à un agent d’infiltration. La perquisition à son domicile le 20 mars a permis de saisir 2 473 comprimés de méthamphétamines.

Lors de son enquête sur remise en liberté, le juge a accepté les arguments de la défense et a ordonné qu’elle soit remise entre les mains d’une maison de thérapie pour y subir un traitement pour sa dépendance aux stupéfiants.

L’accusée n’a pas été en mesure de respecter les règles de vie de l’établissement et a brisé ses engagements en ayant des contacts avec des personnes avec lesquelles il lui était interdit de le faire par ordre du tribunal. Elle a été renvoyée de l’établissement et a été de nouveau mise en état d’arrestation.

Elle est revenue devant le tribunal le 12 juin et est demeurée détenue depuis ce temps.

Représentation sur sentence
Les avocates de la défense et de la poursuite (DPCP) n’ont pas présenté de suggestion commune mais des positions opposées.

La défense suggérait une peine de neuf mois d’emprisonnement (soit une peine égale au temps fait en détention préventive), que le temps effectué durant sa thérapie soit comptabilisé à temps et demi et, s’il devait rester une peine résiduelle, qu’elle soit effectuée de façon discontinue, soit les fins de semaine.

Pour sa part la poursuite (DPCP) suggérait une peine de 18 mois et que le temps durant la thérapie soit comptabilisé à temps simple.

La sentence
Le juge Frédéric Bénard a pris la cause en délibéré et est revenu en début d’après-midi pour rendre son jugement. Le juge Bénard a condamné Mélanie Dumas à une peine d’emprisonnement de 11 mois et à une probation de deux ans. Il n’a pas pris en compte les 69 jours passés en thérapie, considérant que l’accusée ne s’est pas prise en main et a brisé ses engagements. Il a également ordonné que le temps résiduel soit effectué en détention continue.

Cause pendante
Mélanie Dumas doit revenir devant le tribunal le 20 janvier 2020 pour répondre à des accusations d’incendie criminel dans une salle de bain d’un restaurant de Mont-Laurier survenu le 25 février 2019.