Une renommée enviable à travers le Québec

Publié le 31 juillet 2017 par In Médias

Si tous les cowboys le disent, c’est que ça doit sûrement être vrai, car tous ceux qui ont été interviewés sur le site répétaient sans cesse la même chose: c’est un beau festival, un beau et grand site, une belle ambiance. On ne manque de rien et les bénévoles sont toujours présents. Il y a aussi beaucoup de participants et le party du samedi soir autour du feu est super le fun.

Il règne une ambiance très spéciale sur le site. Le soir, des petits groupes se forment autour du feu de camp et prennent une p’tite bière ensemble. En plus des compétitions, ce sont aussi des moments qui aident à forger de nouvelles amitiés, surtout pour la jeune relève qui fait ses premiers pas au niveau des compétitions équestres. «Ici, on ne manque de rien; tout est prêt, tout est là, le site est super, le terrain est gazonné et solide (on peut ajouter à cela l’extrême propreté des lieux). Même s’il pleut, personne n’est obligé de se sortir à l’aide d’un tracteur quand il y a de la boue», rapporte Jonathan Hamel de Saint-Colomban. Même son de cloche de Daniel Dagenais qui vient tout droit d’Oka et qui est un grand champion du Festival de Saint-Tite. «En vieillissant, on préfère prendre soin de nous et de nos chevaux. Ici, il y a moins de pression au niveau des compétitions et beaucoup de plaisir. C’est aussi l’endroit idéal pour initier des jeunes», soutient M. Dagenais. Shabby Côté Rochon aime bien les compétitions du Lac-des-Écorces. «C’est un show léger et vraiment agréable», stipule la jeune gagnante du Grand prix de la course de barils dans la catégorie des Jeunes. Âgée de 18 ans, celle-ci participe à des compétitions depuis l’âge de 4 ans. Une famille qui s’entraide «Le monde équestre, comme nous autres les cowboys ici, c’est une famille», souligne le président du Festival, Luc Bernard. Et même s’il y a des dissensions dans la famille, quand un de ses membres subit une épreuve, il trouve de l’aide. «Même quand celui qu’on n’aime pas se fait mal, c’est comme notre frère, il faut l’aider, explique le président. C’est ça de l’entraide. Ici, on est une région éloignée et plusieurs des compétiteurs viennent m’encourager parce que je les suis partout et ils aiment aussi le site. Je les couvre de l’Abitibi à aller au fin fond du Lac-Saint-Jean. Comme en fin de semaine, il y a peut-être une dizaine de Festivals (équestres) qui se déroulent à travers le Québec. Ça en prend du monde pour couvrir tous ces festivals. Par exemple, des compétiteurs ont participé à la compétition de Saint-André-Avelin vendredi soir, puis après avoir fait leur classe, ils ont paqueté leurs affaires pour venir ici. Ils sont arrivés vers minuit avec une douzaine de chevaux qu’on a installés pour la fin de semaine.» Mais comme partout ailleurs au Québec, le Festival du Ranch El Ben subit aussi une baisse d’achalandage au niveau de la participation. «C’est dû au contexte économique, spécifie M. Bernard qui couvre plusieurs événements équestres. Pour des compétiteurs venant de Saint-Jérôme, ça peut coûter entre 200$ et 250$ d’essence. Au sein de Cheval Québec, on a une grosse diminution de 20% de compétiteurs.»Difficile pour M. Bernard de dire combien de bénévoles œuvrent sur le terrain, mais un noyau solide forme l’équipe du festival. Chacun joue son rôle à la perfection. Lui-même s’investit, que ce soit à la comptabilité, la collecte de commandites, la cantine, les entrées. «Le plus important, ce sont les commanditaires. Chaque année, il arrive des petites embûches et les commanditaires sont là pour nous dépanner». La 40e édition du festival sera certainement soulignée l’an prochain, espère M. Bernard. «Ici, il y a moins de pression au niveau des compétitions et beaucoup de plaisir» – Daniel Dagenais

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