Des marathoniens fatigués, mais heureux

Publié le 13 octobre 2017 par In Médias

L’Information du Nord a rencontré les deux grands marathoniens qui se sont hissés sur la plus haute marche du podium: Garence Tremblay et Éric Deshaies.

Des marathoniens fatigués

Chez les hommes, Éric Deshaies de Gatineau est arrivé le premier à la ligne d’arrivée avec un temps officiel de 2h58:20, tandis que chez les femmes, la Lavalloise Garence Tremblay a terminé ce marathon de 42 m à 3h22:17.
Pour les deux grands gagnants, c’est la première participation au Marathon Desjardins de la vallée de la Rouge, la 6e édition en 2017.
Éric Deshaies était de l’événement parce que l’un de ces amis est de Nominingue. Il se prépare d’ailleurs à faire un marathon de 100 milles (161 km) le 28 octobre prochain en Arizona.
« Je me suis dit que le marathon ici serait un bon entraînement. C’est vraiment le fun, le parcours. Ce n’est pas difficile, c’est plat. Il y a eu quelques passages de pluie et du vent à l’aller, mais à trois on a coupé pas mal. »
Le retour a été pénible pour lui comme ses compétiteurs qui le suivaient, car ils s’étaient trop donnés pour l’allée. Éric Deshaies avoue que c’était en mode survie.
« Je voulais juste gagner. Je jetais un coup d’œil à l’arrière et je gardais ma distance. En plus, à la fin, après pluie et vent, il a fait chaud et humide. Mais ce fut le fun. »
Le parcours, non en boucle, permet de rencontrer en sens inverse les autres coureurs en sens inverse.
Eric Deshaies confirme qu’il vantera les mérites du marathon: son parcours comme l’organisation. Il affirme qu’il reviendra le courir, ce marathon.
Des spasmes aux mollets
Garence Tremblay en était elle aussi à sa première participation, bien qu’elle connait la Rouge pour y passer des vacances.
« J’ai déjà fait une partie du parcours du P’tit train du nord, mais pas 42 km. »
Elle aussi aime le plat parcours et s’avoue heureuse d’avoir terminé le parcours qui ne fut pas aussi facile qu’elle le croyait de prime abord.
« Ça été parsemé de moments parfois un peu plus difficiles, mais on dirait bien que j’ai dosé mes choses, sans rien lâchée et en gardant le focus. »
Garence Tremblay ne cache pas qu’à la fin de la course des spasmes émanaient de ses mollets. Elle a cru avoir une crampe.
Enfin, comme Éric Deshaies, elle prévoit revenir au marathon de la Rouge.