Une bonne année pour le Grand prix sur glace
L’édition 2018 du Grand prix sur glace a pris fin après une dernière journée de courses sur le Lac des Écorces et un gros party, le 3 mars dernier. Qu’en retenir?
À la tête d’un noyau dur d’une dizaine de passionnés, Keven Sarazin est satisfait. Il affirme que l’achalandage, autant au niveau des pilotes que de la foule qui vient assister aux courses, continue de s’accroître avec les années. «On travaille fort pour vendre l’idée que le Grand prix, c’est une activité majeure qui attire de plus en plus de monde d’un peu partout», illustre M. Sarazin. D’après lui, spectateurs et pilotes en ont pour leur argent. Les premiers parce que le spectacle est au rendez-vous, les seconds parce que participer au Grand prix c’est l’assurance de vivre de grands frissons. «On a une meilleure qualité de glace qu’ailleurs, on offre des circuits plus intéressants et mieux entretenus, on assure plus de temps de glace aux participants», indique M. Sarazin. Un crescendo d’adrénalineDessinés par Andy Raymond (à part au Lac des Îles cette année), les parcours permettent aux participants d’affûter leurs réflexes et leur endurance.En effet, les organisateurs lancent la saison en privilégiant un circuit qui met l’accent sur la technique plutôt que sur la vitesse, circonscrite à des pointes de 80-90 km/h. «Plus on avance dans la saison, plus ça devient rapide, fluide, selon les classes», rapporte M. Sarazin. En fin de saison, la vitesse peut atteindre 140 km/h. Pour offrir un événement de haut calibre comme le Grand prix, il faut jusqu’à 25 bénévoles pour épauler les organisateurs, mais l’argent récolté saison après saison permet de payer les assurances et de rafraîchir la machinerie. «La construction d’un site peut prendre 60 heures de travail, illustre M. Sarazin. Suite à la tempête de neige du 28 février dans les Hautes-Laurentides, son équipe et lui ont passé plusieurs heures à dégager le Lac des Écorces en prévision des courses du 3 mars. Côté conditions météo, 2018 aura été moins compliquée que 2017, année où le Grand prix a été contraint de reporter ou de déplacer des courses. La faible quantité de neige a été plus que bénéfique à l’événement, qui a pu compter sur une épaisseur de glace de 28 pouces.
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