Hautes-Laurentides
Denise Grenier fait le bilan de la saison de motoneige
La présidente sortante de la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec, Denise Grenier, nous donne le bilan de la saison de motoneige dans les Hautes-Laurentides.
«La saison a commencé à peu près à la même date que l’an dernier. Le seul petit bémol que l’on a rencontré, c’est la pluie à deux ou trois reprises au cours du mois de janvier, ce qui a amené un ralentissement des activités dans la région», explique Mme Grenier, qui ajoute que le parc linéaire a même été fermé sur plusieurs kilomètres.Denise Grenier remarque que la neige était présente en quantité suffisante au sud des Laurentides, alors que, d’habitude, c’est l’inverse. «Tout ça a un impact important sur l’économie.»«Il y a plusieurs millions de dollars de perte pour les gens qui offrent les services aux motoneigistes: hébergement, restauration, essence, etc. Par contre, la saison s’est prolongée. Habituellement, elle se termine vers la mi-mars.»En temps normal, les touristes français et étatsuniens réservent janvier et février, mais la mauvaise période de température en a poussé plusieurs à réserver ailleurs, selon la présidente. Il faut dire qu’il y a de grosses piastres liées à leur passage. «Pour un motoneigiste, c’est une dépense d’environ 380$ par jours. Ça va vite quand il y a plusieurs absences.» Un regain l’an prochainL’annonce de l’ouverture du tronçon à la hauteur de Saint-Faustin l’an prochain, grâce à une somme d’environ 3M$, devrait créer un nouvel engouement de la pratique de l’activité et une nouvelle vigueur économique, autant dans la Rouge et la Lièvre que dans la région de Mont-Tremblant où les motoneigistes se butent depuis des années à la porte de Saint-Faustin.Les données terrain devraient se faire dès que la nature le permet à la suite de quoi s’amorceront les travaux nécessaires.Au nord de Mont-Laurier, dans les pourvoiries, la neige était au rendez-vous et plusieurs adeptes ont déplacé leur motoneige en remorque dans ces secteurs. «Il y a un manque pour Rivière-Rouge et Mont-Laurier. L’impact s’est fait sentir dans les centres urbains.» Là où se trouvent la majorité de l’hébergement et la restauration. «Habituellement, les gens partent de Mont-Laurier en direction des pourvoiries. Pas cette année.»Le nombre de droits d’accès aux sentiers a quand même augmenté de près de 10% encore cette année. «La motoneige est en voie de progression. L’an dernier, la fédération avait plus de 105 000 membres au Québec, cette année elle en ajoute 15 000. Il faut ajouter que la motoneige est reconnue comme une association touristique sectorielle comme le ski alpin explique Mme Grenier. D’ailleurs, la fédération travaille de près avec le ministère du Tourisme pour développer l’activité.«Au Québec, c’est près de 3,27 G$ de retombées pour quelques semaines de pratique. Il y a 1,27 G$ pour les manufactures et 1,9 G$ de l’activité même», de conclure Denise Grenier.
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