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Festival country Ranch El Ben: 40 ans et toujours plus populaire

Publié le 30 juillet 2018 par Kathleen Godmer

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Kathleen Godmer

Journaliste | kgodmer@inmedias.ca

C’est du 27 au 29 juillet dernier que se tenait, à Lac-des-Écorces, la 40e édition du Festival country Ranch El Ben. Ce sont plus de 200 compétiteurs qui étaient présents pour l’événement et un nombre toujours grandissant de spectateurs qui sont passés les voir au cours de la fin de semaine.

Festival country Ranch El Ben: 40 ans et toujours plus populaire

Fidèle à lui-même, l’événement présentait des compétitions équestres (slalom, relais, barils, sauvetage, drapeau, échange de cavalier, aller-retour), des compétitions de tir de chevaux avec un hommage au pionnier Rolland Lapointe, diverses expositions dont une de voitures antiques, un volet enfants avec beaucoup d’activités et des jeux gonflables, des kiosques de restauration, de produits du terroir et d’artisans. Nouveauté cette année: le grand prix du baril 3D. Un autre évènement à ne pas manquer était présenté le dimanche où le public pouvait assister à un moment de relation de confiance entre l’homme et son cheval à travers des obstacles dans des courses de cowboys extrêmes. En soirée, sous le chapiteau, musique country et danse étaient à l’honneur. De plus, le site offrait des espaces de camping pour les gens qui désiraient passer la fin de semaine sur place.40 ans de rêveC’est en 1978 que l’histoire du Ranch El Ben a débuté. Passionné par tout ce qui touche aux chevaux, aux cowboys et au monde équestre, Benoît Plouffe rêvait de construire sur les terres familiales un bar de style saloon. Financement trouvé, équipe mise en place, le projet se concrétise. Peu de temps après l’équipe décide de mettre en place un festival qui se tiendra sur la Montée Plouffe, près du bar. «À cette époque, le festival présentait des parades avec des cors de clairons et des chevaux et plusieurs activités équestres. Ç’a quand même commencé gros et ç’a toujours augmenté depuis», racontait Michelle Côté, la conjointe de M. Plouffe, qui est elle aussi très impliquée dans le comité organisateur et ce depuis les débuts de l’événement.Il y a quelques années, le festival a changé de site et est maintenant présenté sur la route 311 entre Lac-des Écorces et Chute-St-Philipe. «Sur la Montée Plouffe, quand il y avait de la pluie, on était toujours dans la boue, on commençait vraiment à manquer de place pour recevoir tout le monde. Quand on organise un gros événement comme ça, il faut penser à la sécurité et s’arranger pour pouvoir organiser le tout de la meilleure façon possible. On a donc pris la décision de changer de site», expliquait Mme Côté. Pas facile de continuerComme le nouveau site est situé sur une terre agricole, le comité organisateur est limité dans ce qu’il peut faire. Avant le déménagement du festival, celui-ci présentait un feu d’artifice qui attirait beaucoup de gens ainsi que de gros spectacles. Le comité organisateur travaille fort et fait des démarches auprès des gouvernements afin que l’emplacement soit zoné agro-touristique et que l’on puisse ramener ces activités. Selon Luc Bernard, président du comité organisateur, l’événement est passé de privé à OSBL dans le but de faciliter les démarches. «Je suis sur le comité depuis environ six ans et je suis vraiment fier de voir que d’année en année le festival grossit. J’ai plein de projets pour l’avenir du festival, mais c’est la région qui décide de ce que l’on peut faire. On doit suivre les règlements et parfois les municipalités ne nous soutiennent pas autant qu’on en aurait besoin», expliquait M. Bernard. Le président du comité racontait aussi qu’il organise le même type d’événement ailleurs et que c’est beaucoup plus facile d’avoir du support et de l’aide. «Comme tous les festivals, celui du Ranch El Ben apporte beaucoup sur le plan économique pour la région. Ce serait bien qu’elle nous aide plus, que ce soit du donnant donnant. Je ne mets pas le blâme sur personne, je parle en général, mais en fouillant un peu on constate que tous les événements qui se passent par ici vivent la même réalité. Ce serait bien de comprendre que les gens qui se déplacent pour venir dans le coin dépensent beaucoup, que ce soit en restaurant, en faisant le plein d’essence ou autres. Parlez-en juste avec les commerçants au Lac-des-Écorces et vous aller voir», déclarait M. Bernard. Dans le futurÀ court terme, le concept présenté cette fin de semaine restera le même, mais si le comité réussit à faire changer le zonage, le rêve se poursuivra en prenant encore plus d’ampleur. On veut attirer encore plus de compétiteurs et de spectateurs. On rêve de ramener les feux d’artifice, les spectacles avec des artistes de renom, avoir plus d’exposants et peut-être même se diriger vers une foire agricole, tout en ajoutant des activités reliées aux compétitions et aux chevaux.Motivé par l’amour des chevauxPour le moment, le festival continue de grossir et cette année, on bat des records d’inscriptions aux compétitions. «On a plus de 200 compétiteurs inscrits et près d’une centaine de roulottes et véhicules récréatifs d’installés sur le site pour la fin de semaine», expliquait M. Bernard. Qu’est-ce qui motive tous ces compétiteurs à venir au festival? La passion et l’amour des chevaux! «J’adore les chevaux. Je suis une passionnée de compétition et d’adrénaline. Ça fait plusieurs années que je fais ça et chaque fois que je suis sur le point de débuter une épreuve, j’ai vraiment l’impression de ne faire qu’un avec mon cheval. C’est une sensation extraordinaire», affirmait par exemple Meggie Philie Langlois, compétitrice. Ce sont des gens de tous âges qui participent à l’événement. Certains de la région, mais pour la majorité venant de l’extérieur. C’est l’occasion parfaite de venir prouver son talent en participant aux compétitions, mais surtout on en profite pour s’amuser et partager les mêmes intérêts. La jeune Victoria Benoît, 11 ans, représentait bien la relève qui se met en place dans le milieu. La jeune fille, de Lac-des-Écorces, compétitionnait pour la toute première fois cette fin de semaine avec son nouveaux cheval. «Je suis un peu nerveuse, mais j’ai vraiment hâte… ça va être un beau défi», déclarait Victoria avec un grand sourire.«Quand on parle avec les élus des municipalités environnantes, ils n’ont pas l’air de se rendre compte de l’importance du festival et des retombées économiques qu’il apporte à la région!» – Luc Bernard, président du comité organisateur

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