Sports

Deux athlètes de Mont-Laurier recrutées dans le réseau universitaire

Publié le 1 août 2018 par In Médias

Deux jeunes sportives de chez nous feront leur entrée à l’université à la fin de l’été et c’est avec fierté qu’elles ont reçu plusieurs offres de recrutement dans leur discipline respective.

Les Lauriermontois ayant le sport et sa relève à cœur, il va de soi de souligner les efforts et la réussite de nos jeunes sportifs. Au hockey, Kelly-Ann Nadeau rejoindra les Carabins de l’Université de Montréal à l’automne alors qu’elle y entreprendra ses études en kinésiologie. C’est à l’âge de quatre ans que la jeune athlète donne ses premiers coups de patin pour une équipe de hockey. Elle joue alors pour les Draveurs de Mont-Laurier avec les garçons dans le double lettre. Huit ans plus tard, elle se fait remarquer par l’entraineuse adjointe de Team Québec lors de sa participation aux jeux du Québec de 2013. Elle se fait offrir la chance d’entrer dans la ligue collégiale de hockey féminin, chance qu’elle saisit sans hésiter. Au cours des trois dernières années, c’est pour les Patriotes du Cégep de Saint-Laurent, en alternance avec ses études en science de la nature, que Kelly-Ann a pu pratiquer son sport. Sport-étudesConcilier le sport et les études peut être une lourde tâche qui demande une bonne gestion de son temps et beaucoup de rigueur. «Lors de ma première année de cégep, j’ai eu de la difficulté à concilier études et hockey parce que je n’étais pas dans ma branche. Je crois qu’à l’université, quand j’étudierai dans un domaine qui me passionne, soit l’entrainement, ce sera plus motivant et donc plus facile pour moi», souligne Kelly-Ann. C’est, selon elle, le point le plus positif du sport-étude: avoir la possibilité d’étudier dans un domaine qui l’intéresse tout en pratiquant sa passion. Ce train de vie a aussi permis à la jeune athlète de voyager à travers le Canada et d’acquérir une certaine maturité. Il faut être à son affaire et performer autant dans son sport qu’à l’école, même si ça peut être ardu. «Il est difficile d’étudier lors des voyages sur la route, car dans un bus où il y a vingt autres filles, ce n’est pas toujours tentant de se tenir à jour», explique la jeune femme. Les CarabinsC’est avec l’équipe féminine de hockey de l’Université de Montréal que Kelly-Ann aura la chance d’évoluer pour les quatre prochaines années. Seule université francophone avec une équipe de hockey, les Carabins étaient un premier choix pour elle. Outre le fait que l’équipe offre un excellent programme et possède de suberbes installations, c’est la confiance que l’organisation lui a toujours témoignée, malgré sa dernière saison difficile au collégial, qui l’a charmé. Hockey féminin en régionAprès avoir abordé le sujet des filles au hockey, la jeune sportive souligne que, bien qu’il devienne de plus en plus populaire dans les grandes villes, le hockey féminin n’est pas suffisamment valorisé et bien moins visible à Mont-Laurier. «Je crois que certains pensent encore que le hockey c’est un sport de gars, mais au contraire, les filles sont aussi capables d’y jouer! »Kelly-Ann souhaite revenir dans sa ville natale après ses études. «J’aimerais bien avoir ma clinique de physiothérapie, car c’est le métier que j’aimerais le plus pratiquer. Soigner des blessures de sportifs, c’est un rêve pour moi». À court terme, son objectif au hockey est de se tailler une place au sein des Carabins en se démarquant durant les matchs. Ce n’est qu’après ses études qu’elle décidera si elle désire poursuivre sa carrière en sport afin de passer au niveau supérieur: l’équipe des Canadiennes de Montréal. Jasmin Houle prend la route pour Sherbrooke Une autre jeune femme d’ici se taille une place dans le monde du sport universitaire, mais cette fois-ci en volleyball. Jasmine Houle a débuté son parcours dans ce sport dès son entrée au secondaire. Elle est tombée tout de suite en amour avec ce sport et a évolué au sein du Sommet pendant cinq ans. Durant ces années, elle a fait partie des équipes espoirs des Laurentides pendant trois ans et a participé aux jeux du Québec en 2014. À son entrée au cégep, Jasmine a été recrutée par les Nordiques du Collège Lionel-Groulx dans l’équipe de volleyball AAA pour laquelle elle a joué tout au long de son parcours collégial en sciences, lettres et arts et en sciences humaines profil administration. Assistante-capitaine les deux premières années et capitaine pour terminer, elle a également pris place dans l’équipe élite du Québec pendant un été. Cet automne, c’est avec le Vert et Or de l’Université de Sherbrooke qu’on pourra suivre l’évolution de la jeune athlète alors qu’elle y entreprendra un baccalauréat en psychologie.L’embarras du choixQuatre équipes de volleyball universitaire différentes ont offert une place à Jasmine pour la rentrée scolaire 2018: les Gee Gees de l’Université d’Ottawa, le Rouge et Or de l’Université Laval à Québec, les Citadins de l’UQAM et le Vert et Or de l’Université de Sherbrooke. C’est finalement la formation sherbrookoise qui a gagné le cœur de la jeune femme par l’environnement académique de l’université, l’expertise de son programme en psychologie, mais surtout grâce au parcours sportif des deux coachs de l’équipe. «L’équipe féminine de volleyball du Vert et Or est coachée par deux femmes aux parcours exceptionnels. L’une d’elles a participé deux fois aux Jeux olympiques en volleyball de plage et l’autre a fait partie de l’équipe nationale canadienne pendant 10 ans. Ces expériences en tant que joueuses et leur côté extrêmement humain axé non seulement sur l’athlète, mais également sur la personne sont automatiquement venu me rejoindre», explique Jasmine. Le sport: une motivationAvec un tel cheminement, la jeune sportive a dû apprendre à concilier études et sport de façon efficace. Ses années en tant qu’assistante-capitaine et capitaine de son équipe au collégial lui ont permis d’acquérir beaucoup de maturité et appris à bien gérer son temps. Selon elle, bien que beaucoup de positif émane de cette expérience, le sport-étude rajoute tout de même son lot de difficultés au parcours scolaire. «Les étudiants-athlètes ont moins de temps pour étudier ou faire leurs travaux et ceci peut amener de moins bons résultats», dit-elle avant de souligner que c’est aussi une source de motivation considérable. «N’ayant jamais été une fan de l’école, le sport m’a réellement apporté une grande motivation de réussir. Nous sommes avant tout des étudiants et, pour ma part, le fait d’avoir le volleyball combiné à l’école me poussait à réussir et vouloir poursuivre au cégep». Jasmine croit que le sport-étude, mais surtout le sport de compétition aide les athlètes à se forger une personnalité en révélant des qualités et des atouts qui leurs seront utiles durant toute leur vie, autant au niveau professionnel que personnel. La force mentale, le leadership, l’esprit d’équipe, l’organisation et la rigueur, entre autres, sont des qualités que ces dernières années lui ont permis de développer. À court terme, son objectif est de performer au meilleur de ses capacités au sein de sa nouvelle équipe et d’aider cette dernière à se rendre au championnat canadien. Après ses études, Jasmine souhaite pouvoir exercer la profession de psychologue dans son propre cabinet. En ce qui concerne le volleyball, il occupera toujours une place dans sa vie, d’une manière ou d’une autre. «J’aurai consacré treize ans à cette passion. Il ne fait aucun doute que ce sport aura toujours une place privilégiée dans mon quotidien».

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