Félix Plouffe met la main sur la Coupe de France
«Il y a beaucoup de pression dans ce genre de match ultime»
Moins d’un an après avoir signé avec les Gothiques d’Amiens, Félix Plouffe, de Mont-Laurier, a remporté avec eux la Coupe de France le 17 février dernier. Les Amiénois se sont imposés 3 à 2 en prolongations face à l’équipe de Lyon, qui était tenante du titre.
Tu viens de remporter la Coupe de France de hockey avec les Gothiques et la victoire a été soulignée devant la mairie d’Amiens: décris-nous comment tu as vécu ces moments, le match final, l’ambiance là-bas, la réaction de tes coéquipiers et des fans lorsque vous avez soulevé la coupe. Il y a beaucoup de pression dans ce genre de match ultime. Tu n’as pas droit à l’erreur. Tu sais également que ça fait plus de 50 ans que l’équipe n’a pas remporté cette coupe et le tout se déroule devant 18 000 spectateurs au milieu de Paris (Bercy). De plus, ce match s’est terminé en prolongation. Il n’existe pas un meilleur «feeling» que de lever cette coupe avec des chums unis. On m’avait dit que le hockey professionnel était un monde très égoïste, mais je peux vous assurer qu’ici, à Amiens, on a une chimie incroyable. Par la suite, c’est certain qu’on a célébré avec nos partisans. Nous avons été reçus à la mairie devant des milliers d’Amiénois.Qu’est-ce que cela représente pour toi d’avoir gagné la Coupe de France de hockey?C’est en quelque sorte la récompense pour le travail que je consacre à ce sport depuis que j’ai quatre ans. À travers les blessures, mes études et les embuches, je peux vous assurer que mon parcours n’a pas toujours été rose. Je suis également fier d’avoir pu partager ce moment avec mon père qui avait fait le déplacement. Lui, ma mère et ma sœur ont dû faire beaucoup de sacrifices pour me permettre d’atteindre ce niveau de compétition et je leur en suis reconnaissant. Tu as notamment joué avec les Sélects du Nord, l’Armada de Blainville, les Saguenéens de Chicoutimi et les Patriotes de l’UQTR avant de rejoindre les rangs des Gothiques d’Amiens en France: comment est-ce que tu évalues le niveau de la ligue Magnus par rapport à tes différentes expériences en Amérique du Nord ? Est-ce plus facile ou au contraire plus difficile?Je déteste le jeu des comparaisons. La seule chose que je peux dire, c’est que tu ne peux vraiment pas comparer cela avec du junior majeur qui regroupe des joueurs de 16-20 ans. Le niveau de jeu est bien plus rapide, les joueurs sont plus expérimentés, plus gros, plus patients avec la rondelle. C’est également supérieur au niveau universitaire. Cette ligue regroupe des joueurs qui ont touché à la Ligue nationale, la ligue américaine et de nombreux joueurs proviennent également des autres pays européens. Les joueurs qui ont opté pour le réseau universitaire, tel est mon cas, doivent redoubler d’effort pour pouvoir suivre ce rythme. Comment se passe ton expérience en France, au sein de ton équipe et dans la vie de tous les jours? Tu t’adaptes bien?L’adaptation se fait très bien. J’ai la chance d’avoir la confiance de mon entraîneur qui n’a pas peur de me confier de grandes responsabilités en m’utilisant dans les moments critiques du match, j’ai beaucoup de temps de glace. On a également un groupe de joueurs très unis. Lorsque tu travailles à tous les jours, cet élément fait une grosse différence. La ville est agréable, tout comme les gens. Les personnes nous reconnaissent dans la rue. Depuis quelques semaines je n’ai pas payé beaucoup de choses dans les marchés alimentaires, pourtant au début de l’année, lorsque la saison allait moins bien, ce n’était pas le cas (rire). Tu as signé un contrat d’un an avec Amiens: vas-tu reprendre du service l’an prochain?Oui, c’est un contrat d’une année. Présentement mon focus est plus sur la fin de la saison et le début des séries. Les contrats se négocient à la fin de l’année. On verra rendu là.
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