Grand prix sur glace
Un succès retentissant aux retombées insoupçonnées
La finale qui a eu lieu samedi dernier à Lac-des-Écorces terminait en beauté la 19e édition du Grand Prix sur glace. «C’est un des plus beaux championnats sur glace au Québec. On est trois associations et on est un des mieux cotés avec son côté familial en arrière du professionnel.» - Kevin Sarrazin, président.
«D’année en année, le volume d’entrées et d’inscriptions demeure en hausse, rapporte le président, mais c’est une plus grosse gestion: plus d’entretien, plus d’essence, plus de main d’œuvre, plus de tout! Il y a des services professionnels qui proviennent de la ville, mais il y a aussi des passionnés bénévoles qui nous suivent tous les jours», ajoute Kevin.Retombées socioéconomiquesPour le président, il ne fait aucun doute que le Grand Prix sur glace engendre de belles retombées socioéconomiques dans la région. «Pour une région comme la nôtre qui est en plein développement, le sport motorisé est très présent au même titre que le hockey, le soccer et le football. Il est accueilli à bras ouverts dans chaque village où il passe à un moment de l’année où c’est plutôt tranquille. Il faut être fiers aussi de nos athlètes locaux qui font vivre nos commerces en plus des gens de l’extérieur qui hébergent dans les hôtels et motels de la région. Il y a même des enseignants qui font même un suivi avec nous, car il trouve que l’attitude des jeunes change (positivement) lorsqu’ils ont un but. Ils emportent leur trophée et leur médaille pendant toute la semaine, ils sont heureux de montrer ça à leurs amis. C’est ce qui m’a motivé moi-même étant plus jeune.»«Chaque année, le Grand Prix sur glace cumule entre 115 et 120 inscriptions en moyenne réparties dans huit catégories, dont une avec des enfants. On pousse beaucoup la relève. Quand la journée est finie, on a toujours le petit bassin d’enfants qui veulent nous aider, ramasser des pancartes; les parents sont fiers d’eux. Le côté familial, c’est ce qui fait notre succès», a aussi mentionné le président.» L’envers de la médaille«Aujourd’hui pour moi, c’est la libération, la finale, la pression qui sort.» La température ne leur fait pas de cadeaux, car elle leur coûte plus cher en frais d’entretien. «Des journées comme à Lac-Saint-Paul, où il y a eu un temps apocalyptique, c’est sûr qu’on fait un trou et qu’il faut le combler. C’est un job à temps plein pendant 5 semaines, soit 30 heures de travail par semaine en plus de notre travail régulier. Le jugement du monde est dur aussi à prendre. Ils ne voient pas tout le travail qu’il y a derrière ça», a expliqué M. Sarrazin.Qu’en pense un champion.Rencontré quelques minutes avant sa course, Alexandre Prévost profite bien de sa journée. «L’ambiance est hot! Chaque hiver, je retrouve mes amis de Montréal. À soir, c’est le party! C’est la finale! Tout le monde va avoir du fun. Il va y avoir de l’ambiance et beaucoup monde!» Depuis 2008, Alexandre Prévost a remporté 4 championnats dans le cadre du Grand prix sur glace (2015, 2016, 2017 et 2018, dont 2 en 450 pro et 2 en 250 pro). «Ça va très bien cette année. Je ne commets pas trop d’erreurs. Je suis dur à repasser et je roule toujours égale. J’ai beaucoup de stress avant les courses.»Les petits trucs qu’il a acquis au fil du temps lui permettent, aujourd’hui, d’être plus constant, d’aller plus vite tout en réduisant l’effort physique. «C’est dur de pousser pendant 8 tours quand c’est «rought» de même, mais je vais tout faire pour finir premier encore. Chaque fois que je participe au Grand Prix sur glace, c’est toujours du sérieux, je donne toujours mon 110%, peu importe les conditions de la piste; je me surpasse, il faut donner un 2e effort», allègue le jeune coureur de motocross.Deux filles parmi une trentaine de garsPeu nombreuses dans leur catégorie motocross 450, 250 et moins, Phauve Meilleur et Kim Duperron compétitionnent parmi une trentaine de gars depuis 4 ans. «C’est une belle classe amateur. Il y a toujours du gros calibre. C’est plus difficile pour une fille d’aller chercher le podium. Par contre, on a toujours un beau challenge (défi) avec des pilotes de 450. On voit qu’on s’améliore quand on arrive à leur tenir tête. Ça nous rend fières; on sait qu’on est bonne!», résume Phauve. «Mais ça rend la course difficile d’avoir autant de pilotes. Il y a beaucoup de bosses et c’est difficile de tenir le volant. J’apprécierais qu’il y ait plus de femmes», souligne Kim. Pour arriver à ce niveau, cela prend beaucoup de pratique, de bons bras, de la concentration. «C’est aussi du cardio, car on est essoufflé à la fin de la course.»
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