La Classique internationale de canot de la Lièvre
150 canotiers, mais aucun américain cette année
Les 16-17 et 18 août dernier se tenait entre Ferme-Neuve et Mont-Laurier, la 62e édition de la Classique internationale de Canot de la Lièvre. L’Événement devenu tradition puisqu’il se tient depuis 1957 a attiré environ 150 canotiers de partout au Québec, mais, se déroulant aux mêmes dates que le circuit nord-américain de canot long parcours aux États-Unis, cette année, les Américains n’y ont pas été présents.
Conscients que le sport n’attire plus autant d’adeptes que par le passé, les organisateurs, dont Jacques Supper qui s’implique depuis longtemps dans la mise en place de l’événement, estiment que c’est l’ADN qui explique que des canotiers chevronnés reviennent d’année en année. « Les meilleurs coureurs étaient ici », souligne M. Supper sans prétention. Avec 21 canots deux places (C2), 21 canots 1 place (C1) et 4 rabaskas comptant 9 équipiers ou plus, les spectateurs présents au parc des Canotiers de Mont-Laurier n’ont pas eu le temps de s’ennuyer. « À partir de 13h30, il y a eu de l’action sans relâche » se réjouissait l’annonceur de l’événement. Les membres de l’Association des coureurs en canot de la Lièvre (ACCL) expliquent qu’il est difficile d’évaluer le nombre de spectateurs parce que certains suivent le parcours, mais, selon eux, au moins 200 personnes sont passées par le parc des Canotiers au courant d’une seule journée.Sport en berne?Les raisons semblent nombreuses pour expliquer le nombre de canotiers qui a diminué au gré du temps depuis 1957. Celles nommées par les organisateurs jouent entre l’offre d’activités de plus en plus grandes dans la région, le coût des canots de compétition, mais aussi le fait que les partenaires sont de plus en plus sollicités. « Avant, une compagnie achetait un canot et trouvait des canotiers pour qu’ils fassent la course, ça permettait à des jeunes qui n’avaient pas les moyens de participer et ça assurait la relève », explique Jacques Supper. Afin de rallier cette relève et donner la piqure à d’autres participants potentiels, la descente populaire du dimanche prend tout son sens. Lors de cette course participative, toutes les embarcations non motorisées sont acceptées. Les Kayaks et canots de chasse modifiés peuvent donc prendre place au côté des paddle board! De plus, les organisateurs misent sur la présence des rabaskas pour donner l’envie à d’autres de se lancer seuls ou en duos. C’est donc avec confiance que les membres de l’ACCL retiennent les promesses des participants lorsqu’ils quittent en disant : « À l’an prochain! »Et les gagnants sont…Majoritairement venues de l’Outaouais et la Mauricie, les équipes de l’extérieur ont réalisé le parcours auprès de 7 ou 8 équipes locales. Au terme de l’événement, Jimmy Pellerin dans le C1, Guillaume Blais et Samuel Frigon dans le C2 ainsi que Kathy Richer et Louis Richer dans les canots de chasse sont les grands gagnants de l’édition 2019.« Avant, une compagnie achetait un canot et trouvait des canotiers pour qu’ils fassent la course, ça permettait à des jeunes qui n’avaient pas les moyens de participer et ça assurait la relève. » Jacques Supper, organisateur.
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