Hauteur et sensations fortes au menu

Publié le 11 juin 2021 par Kathleen Godmer

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Kathleen Godmer

Journaliste | kgodmer@inmedias.ca

Le Parc régional du Poisson Blanc est une destination incontournable pour les grimpeurs qui souhaitent vivre une expérience d’escalade hors de l’ordinaire. Étant un des seuls endroits dans la région où il est possible de s’adonner à cette activité, l’aventure qu’on y propose sera unique et mémorable.

Hauteur et sensations fortes au menu

Lorsqu’on dit que l’expérience sort de l’ordinaire, c’est que chacun des sites d’escalade du parc est accessible uniquement par embarcation nautique. La plupart des voies débutent dans l’eau. Sur place, on retrouve une grande variété de types d’escalade possibles allant du deep water solo au multi-pitch trad. Les sites d’escalade sont entourés de sites de camping sur des îles ou presqu’îles.

Homologué par la FQME

Les sites d’escalade du Parc ont été développés en étroite collaboration avec la Fédération québécoise de Montagne et d’Escalade (FQME). Les ouvreurs de la Fédération y ont installé relais, encrages et scellements selon des normes les plus rigoureuses en vigueur. Il est important de mentionner que pour grimper au Poisson Blanc, il faut être membre de la FQME. Les cartes de membres annuelles et journalières sont disponibles en vente à l’accueil du parc.

« Ici, ça fait déjà plusieurs années qu’on offre cette activité, mais ce n’était pas très connu. Je dirais que là, l’escalade est en pleine explosion au Québec. On en profite donc pour continuer à développer. La sécurité reste toujours notre principal enjeu », a raconté le directeur du parc, Jérémie Gravel.

Les équipes du parc et de la FQME travaillent continuellement à l’amélioration des aménagements sur la paroi afin d’offrir aux usagers une expérience d’escalade sécuritaire et mémorable. De nouvelles voies sportives sont ajoutées chaque année. Des voies pour débutants et pour enfants sont également disponibles.

La paroi « Éléphant »

La paroi « Éléphant », c’est 35 mètres par 100 mètres de mur orienté franc ouest qui se jette dans le réservoir du Poisson Blanc et qui surplombe 80 îles.

« C’est la paroi qui offre cette activité depuis le début. Déjà, il y a 20 ans, quand moi-même j’animais des groupes d’escalade, c’était là. Il y a des scellements pour attacher des cordes en moulinette depuis un bon 25 ans. On a remis tout ça aux normes quand ça s’est développé plus », a expliqué M. Gravel.

De nombreuses voies d’escalade sont disponibles. On accède à toutes les voies par l’eau. Il s’agit d’un mur constitué de deux pans de montagne un peu comme un livre ouvert, mais sa longueur donne le défi des vraies voies. « Du côté de cette paroi, on a aussi ajouté des voies et maintenant on en propose une trentaine. Nos deux parois sont en continuel développement », a précisé M. Gravel.

La paroi « Écho »

Nouveauté de l’an dernier qui s’est développée rapidement, la paroi « Écho » est en train de devenir un des principaux attraits du parc régional. Présentement, elle propose aussi une trentaine de voies et de types d’escalade sur un mur franc Est. L’ajout d’une vingtaine de voies supplémentaire est prévu au courant de la saison.

« La grimpe au Poisson Blanc est autorisée et gratuite, mais non encadrée. Il faut avoir l’équipement nécessaire et sa carte de membre de la FQME. Il faut aussi mentionner l’importance d’avoir la bonne embarcation, avec flotteurs si possible, pour protéger son embarcation et éviter tout l’aspect abrasion de la paroi quand celle-ci frotte et cogne contre le mur (…) Ce qu’on apprécie moins, c’est quand les gens viennent et se permettent d’implanter des choses. On est un parc et on a des enjeux de sécurité et d’assurance qui sont importants et doivent être pris en compte », a mentionné le directeur.

Grande primeur

« Si je peux donner un scoop, dans les prochaines semaines, on va ouvrir des blocs. Là, on offre de l’escalade sur voies naturelles qui sont accessibles par l’eau et sur la plupart des sites, plusieurs voies sont assurées sur la terre. On va donc développer les blocs qui sont sur la Montagne du Fort et sur les îles du réservoir. On n’aura plus uniquement nos deux parois à proposer, on va aussi proposer les blocs, de très gros rochers erratiques qui sont un peu partout sur notre territoire. Cette offre d’activité sera disponible au courant de l’été et à l’automne », a annoncé M. Gravel en terminant.

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