Club de patinage artistique de Mont-Laurier
Enfin, un retour à la normale
Voir des patineurs du Club de patinage artistique (CPA) Les Ailes d’argent de Mont-Laurier costumés pour l’Halloween est un bon signe pour dire que la reprise des activités est en cours. Le portrait des participants a tout de même changé en cette saison 2021-2022.

Marie-Josée Meilleur, présidente du CPA, se croise les doigts pour que « ça continue ». Présentement, le club sent que la situation est revenue à la normale, mais cela perdurera-t-il? Échaudée, la présidente se rappelle qu’à Noël l’an passé, ils ont dû arrêter les activités et elles n’ont pas repris par la suite. Elle demeure toutefois confiante et ose même avancer la date du 23-24 avril 2022 pour la revue sur glace de fin d’année.
Les compétitions et les évaluations ont repris aussi, souligne-t-elle. Elle explique que les évaluations sont faites par des professionnels du club, mais que lorsque les patineurs progressent, celles-ci sont plutôt réalisées par des juges. « Les patineurs plus avancés ont eu leur première évaluation et une autre a lieu en décembre », souligne Mme Meilleur en précisant que l’an passé, il n’y en a pas eu du tout.
« C’est la lumière au bout du tunnel, on a aussi pu célébrer l’Halloween costumés comme avant. » – Marie-Josée Meilleur
Des championnats provinciaux auront d’ailleurs lieu à Laval à la fin janvier et la présidente promet que le CPA sera de la partie.
Plus ou moins d’inscriptions selon les catégories
Une baisse des inscriptions a été notée en cette saison 2021-22. « Dans les bonnes années, on a environ 150 inscriptions, mais cette année, on en a 117. On a beaucoup plus de relève cependant », mentionne Marie-Josée Meilleur. La relève se décrit par le groupe des 3 à 5 ans nommés « les mini-glace » et « patinage plus » pour ceux un peu plus vieux. Dans les deux cas, on parle d’initiation et d’apprentissage de la base du patinage.
Au lieu de 15 patineurs en relève comme c’est le cas habituellement, cette année, le CPA en a accueilli 36. Des départs ont cependant eu lieu dans les groupes de 17-18 ans parce que des jeunes sont allés étudier à l’extérieur, par exemple, explique Mme Meilleur.
« On a vu partir des 11-12 ans qui ont trouvé d’autres sports », mentionne-t-elle. En fait, en patinage synchronisé aussi, le nombre de patineurs a baissé. Cette année, le club ne comprend qu’une équipe dans cette catégorie au lieu de trois. « C’est partout pareil, certains clubs n’ont même pas pu former une seule équipe », témoigne-t-elle. De plus, l’équipe formée à Mont-Laurier compte 12 patineuses alors qu’habituellement, une équipe peut en accueillir 16.
Peu importe le nombre de patineurs sur la glace, Mme Meilleur se réjouit qu’à partir de novembre 2021, les règles sanitaires se soient assouplies et qu’ainsi, le club n’ait plus à diviser la glace en deux pour respecter le nombre de 25 personnes maximum exigé. « Ça permet de prendre plus de vitesse et d’acquérir plus d’endurance », souligne-t-elle. En fait, comme tous les patineurs du Québec ont connu le même sort, Marie-Josée Meilleur est confiante: ses jeunes sont prêts à compétitionner.
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