Le Relais de la montagne du Diable sous gestion du CLD
Hélène Desgranges
Ce sera désormais le Centre local de développement (CLD) de la MRC d’Antoine-Labelle qui gérera le Relais de la montagne du Diable. Outre un bon café, une boisson ou quelque chose à se mettre sous la dent, les utilisateurs des sentiers pourront aussi aller s’y réchauffer et s’en faire un point de repère.

C’est Charlotte St-Jean qui veillera à la gérance du lieu alors qu’une employée prénommée Suzanne recevra les visiteurs 7 jours sur 7 dès l’ouverture jusqu’à la fonte des neiges. « On veut que les motoneigistes, skieurs et quadistes se familiarisent avec le relais et qu’il devienne une icône dans la région. On n’a peut-être pas de rocher percé, mais on a notre relais! », mentionne Frédéric Houle, directeur général du CLD.
C’est aussi pour la pérennité de l’endroit et une gérance régulière que le CLD a décidé de reprendre en main l’endroit. En revenant à un nom connu des usagers depuis longtemps plutôt que de le voir changer à chaque nouveau concessionnaire qui y offrait des services, cela permettra à la population de mieux retrouver les informations d’ouverture de l’endroit, par exemple, souligne Mme St-Jean. « Depuis deux ans, les visiteurs ne savaient plus si le relais était ou non ouvert. Cette année, il le sera 7 jours sur 7 », mentionne-t-elle.
À ce chapitre, le CLD renouvelle présentement la page Facebook du lieu et l’entretiendra pour que les visiteurs puissent communiquer avec les responsables et avoir de l’information. Diverses tribunes seront aussi utilisées pour faire connaitre le site donc les brochures de Tourisme Hautes-Laurentides, mentionne la gérante.
Convivialité au lieu de rentabilité
Frédéric Houle souligne que le fait de gérer le relais via le CLD permettra d’utiliser des ressources en place à l’organisation pour l’administration et la coordination, par exemple. « Les concessionnaires qui ont géré le relais par le passé devaient avoir un objectif de rentabilité, nous, on a simplement besoin de couvrir nos frais et à ce sujet, nous ne sommes pas inquiets », affirme-t-il.
L’endroit continuera d’offrir un lieu pour casser la croûte, mais les gens pourront aussi utiliser le site pour se réchauffer uniquement si désiré. « On se fie à la logique des gens, si quelqu’un est là pour manger une soupe, ils vont lui laisser une place assise », souligne Frédéric Houle en rigolant.
Un nouveau logo arrive bientôt, le CLD souhaite une image forte et positive du projet sur les différentes plates-formes. « On souhaite que le bouche-à-oreille fonctionne et que les gens partagent leur expérience vécue au relais. Il y a déjà 20 000 personnes par année qui le visitent », mentionne M Houle.
Le Relais de la montagne du Diable sera ouvert à partir de janvier jusqu’à mars environ. Une réflexion est faite pour en évaluer la pertinence le reste de l’année, mais par période plus achalandée comme l’été ou l’automne, mentionne Frédéric Houle. Et pour ceux qui voudraient monter au relais sans user leurs semelles ou utiliser une motoneige, des idées sont dans la tête des promoteurs, mais ça, ce n’est pas pour tout de suite, selon les deux complices du CLD.
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