Rétrospectives 2021

Publié le 5 janvier 2022 par In Médias

Wow, toute une année, n’est-ce pas? Reprenant en partie là où nous avait plaqués 2020, la toute dernière a néanmoins réservé son lot de surprises d’envergure, bonnes comme mauvaises. Voici, hautement subjectif et donc parfaitement discutable, mon petit palmarès des 365 derniers jours:

(Photo gracieuseté – Pamela Lajeunesse)

Le joueur le plus utile: le vaccin contre la Covid

Si l’arrivée du variant Omicron change quelque peu la donne, contournant brillamment les forteresses établies, reste que la dynamique, particulièrement le nombre de morts et d’hospitalisations, aurait été toute autre en l’absence dudit vaccin. Quelle vitesse aussi afin de lui mettre la main dessus!

L’événement international de l’année: la prise d’assaut du Capitole

La déforestation des poumons planétaires par Bolsonaro était également en tête de liste, mais impossible de passer sous silence le désolant spectacle offert par Trump et ses supporteurs, attaquant le symbole par excellence de la démocratie américaine. Ceci, si une telle chose était possible, rend encore davantage inquiétante la possibilité de son retour en 2024.

Un joueur à rétrograder: le Dr. Arruda

Plate à dire, parce que le bougre est franchement sympathique, mais force est de constater l’indubitable: Horacio Arruda n’a jamais été l’homme de la situation, multipliant les erreurs, contradictions et improvisations. La raison de sa présence, malgré un bulletin si désastreux? Parce qu’il sert de vernis scientifique à un gouvernement préférant à celle-ci l’électoralisme. Le retour du karaoké, nécessaire, vraiment?

L’événement inutile de l’année: la dernière élection fédérale

Saoulé au cynisme, Justin Trudeau croyait que la seule faiblesse de l’Opposition, jumelée au rejeton de sa PCU, suffirait à sa réélection, cette fois majoritaire. Des idées? Pour quoi faire? Lancé ainsi en pleine vague pandémique, l’exercice s’est avéré autant dangereux que futile, comme en témoigne, à ce dernier effet, le retour à la case départ.

La (vilaine) recrue de l’année: l’inflation

Tous les économistes sérieux s’affaireront à vous le dire: pelleter du nouveau fric à la fournaise déjà ronflante de l’économie risque de nous coûter cher, côté inflation. Déjà, la crise du logement fait rage, idem pour l’acquisition d’une première propriété pour la nouvelle génération. Le panier d’épicerie? Environ 1 000$ plus cher, l’an prochain.

La (sympathique) recrue de l’année: la discussion sur le réchauffement climatique

On en fait encore beaucoup trop peu, comme en témoigne d’ailleurs la mascarade de Glasgow. Reste toutefois que, pour la première fois depuis toujours, l’enjeu tend à se glisser dans la discussion publique. Trop peu trop tard? Probablement. Mais à force de feux de forêt, inondations et tornades, possible que la bête politico-médiatique en vienne à se réveiller encore un brin davantage.

Le joueur le plus persévérant: nos jeunes

Étudier un an complet, souvent à distance, sur un simple ordi, sans amis ou fréquentations? Faut le faire. C’est ce qu’ont vécu, sans rechigner et afin de participer à l’effort collectif, des milliers de jeunes Québécois.es, du Cégep à l’université, et bien souvent, du secondaire. Bravo! Vous êtes spectaculaires.

Mon coup de cœur: ceux et celles qui lisent ces lignes

Je le dis souvent, mes racines lauriermontoises sont profondes et bien ancrées, indissociables des valeurs alors inculquées. C’est ainsi un bonheur renouvelé, depuis maintenant plusieurs années, de poursuivre l’aventure avec vous à travers ces quelques lignes. Pensées spéciales à mon grand-père Philippe Bisaillon, décédé aujourd’hui, qui tenait une chronique semblable dans l’ancêtre du Courant, à l’époque. Quand je vous parle de valeurs et racines, je suis sérieux!

Mes plus beaux souhaits pour la prochaine année, et les plus belles fêtes possibles à vous tous et toutes!

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